Facebook Twitter YouTube LinkedIn RSS
    En ce moment
    • Pour un service public de la petite enfance : la contribution de l’Ufal
    • La Banque « La Nef »
    • Laïkino #57 : Le cinéma est-il une affaire d’hommes ?
    • Laïkino #56 : Les camps de concentration
    • Inutile et inhumaine ! L’UFAL dit non à la réforme des retraites Macron.
    Facebook Twitter LinkedIn YouTube RSS
    UFAL
    • À propos
      • Qu’est-ce que l’UFAL ?
        • Une association familiale
        • Les principes de l’UFAL
        • Les actions de l’UFAL
        • Les commissions de l’UFAL
        • En savoir plus
      • Rapports d’orientation
        • Rapport 2019-2021
        • Rapport 2016-2018
        • Rapport 2014-2015
      • Organigramme de l’UFAL
        • Le secrétariat
        • Le bureau national
        • Le Conseil d’administration
        • L’équipe du siège
      • Les implantations de l’UFAL
        • L’organisation du réseau
        • Carte des UFAL locales
      • Nos partenaires
        • Organismes partenaires et amis
        • Partenaires commerciaux
    • Nos pôles thématiques
      1. Laïcité
      2. Familles
      3. École
      4. Santé – Protection sociale
      5. Logement
      6. Écologie
      7. Féminisme et questions de genre
      8. Jeunesse
      9. Autres sujets
      Featured
      2 février 2023

      La Banque « La Nef »

      Recent

      La Banque « La Nef »

      Zemmour condamné, bravo ! Mais les juges oublient l’indivisibilité de la République !

      Fin de vie : « L’aide active à mourir serait une avancée républicaine »

    • Nos actions
      • Agenda
      • Les événements nationaux
        • Université Populaire Laïque 2022
        • Semaine de la laïcité 2021
        • Université Populaire Laïque 2019
        • Programme de la Semaine de la laïcité 2018
        • Université Populaire Laïque 2017
        • Table ronde pour les 70 ans de la Sécurité sociale
        • Conférence « Laïcité, liberté : même combat ! »
        • Colloque « Pour un accès universel aux soins »
        • Colloque « Repenser la filiation : un enjeu de progrès »
      • Interventions en milieu scolaire
      • Une complémentaire santé solidaire et accessible
      • Les campagnes de l’UFAL
        • Appel aux dons en soutien aux laïques bangladais
        • Pour le droit de blasphème sur tout le territoire de la République
        • Non à l’injustice fiscale
        • Contre le financement public de Civitas
        • Laïcité sans exceptions
        • Parler français
      • Revue de Presse
    • Participer !
      • Adhérer à l’UFAL
      • Faire un don à l’UFAL
      • La boutique militante
      • Outils pour les militants de l’UFAL
    • Nos médias
      • UFAL Flash, la lettre électronique d’information
      • Le journal trimestriel UFAL Info
      • Laïcidade, la voix laïque et sociale
      • Cause Républicaine, revue semestrielle
    • Nous contacter
      • L’UFAL nationale
      • Les UFAL locales
    UFAL
    Vous êtes ici :Home»Laïcité»Voile des accompagnatrices scolaires : sortir de la confusion et de l’émotivité
    Laïcité

    Voile des accompagnatrices scolaires : sortir de la confusion et de l’émotivité

    l'UFAL - Union des FAmilles LaïquesBy l'UFAL - Union des FAmilles Laïques8 novembre 2019Updated:22 novembre 20198 commentaires6 Mins Read
    Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp

    Les signataires de cette tribune sont : Catherine Kintzler, philosophe ; Elisabeth de Fontenay, philosophe ; Sabine Prokhoris, philosophe et psychanalyste ; Fatiha Agag-Boudjahlat, enseignante, essayiste, féministe universaliste pour la laïcité ; Charles Arambourou, magistrat honoraire, militant laïque (UFAL) ; Laurent Bouvet, cofondateur du Printemps républicain, professeur de science politique ; Martine Cerf, secrétaire générale d’Égalité Laïcité Europe (EGALE) ; Marieme Hélie Lucas, sociologue, directrice du réseau « Secularism Is a Women’s Issue » ; Liliane Kandel, sociologue ; Eddy Khaldi, président de la Fédération nationale des délégués départementaux de l’Éducation nationale (DDEN) ; François Rastier, linguiste, directeur de recherches au CNRS ; et Jean-Pierre Sakoun, président du Comité Laïcité République.

    Tribune publiée initialement dans Le Figaro

    Monsieur le Président, « Le port du voile dans les services publics, à l’école, quand on éduque nos enfants, c’est mon affaire », avez-vous déclaré.

    C’est bien le cœur de la question. Mais l’école de la République est-elle circonscrite aux murs d’un bâtiment ?

    Le débat sur le port de signes religieux par des accompagnateurs de sorties scolaires n’est pas nouveau. À la suite de l’affiche de la FCPE présentant une accompagnatrice voilée, assortie du slogan : « Oui, je vais en sortie scolaire, et alors ? », et de la légende suivante : « La laïcité, c’est accueillir tous les parents sans exception », puis du déplorable incident impliquant un élu du Rassemblement national, le sujet flambe, souvent dans la plus grande confusion. Il faut donc y revenir.

    La réglementation actuelle ne fait pas du port de signes d’appartenance religieuse ou politique un droit absolu pour les accompagnateurs bénévoles. Cette liberté qui leur est actuellement accordée a pour conditions le bon fonctionnement du service et l’absence de trouble à l’ordre public, lesquels sont appréciés par le directeur d’école ou le chef d’établissement — de sorte qu’un éventuel refus puisse être précisément motivé. Mais, en l’absence de règle générale claire, tout est renvoyé (comme lors de l’affaire de Creil en 1989) aux enseignants sur le terrain et reste très sensible aux fluctuations de l’opinion.

    Il nous paraît nécessaire d’interdire l’affichage religieux ou politique par les personnes accompagnant occasionnellement les élèves lors de sorties scolaires. Il conviendrait de considérer non pas le statut des personnes ni le lieu mais la nature de l’activité. Dès lors qu’il s’agit d’une activité scolaire, liée à un acte d’enseignement, on est bien dans le cadre de l’école, quels que soient le lieu et les personnes impliquées. À plus forte raison si la sortie est obligatoire. Or c’est ce que la réglementation actuelle traite de manière inadéquate en distinguant ce qui a lieu dans les murs et hors les murs de l’école.

    Pourtant, rappelons que l’article L.141-5-2 du code de l’éducation s’applique aussi « hors les murs » : « L’État protège la liberté de conscience des élèves. Les comportements constitutifs de pressions sur les croyances des élèves ou de tentatives d’endoctrinement de ceux-ci sont interdits dans les écoles publiques et les établissements publics locaux d’enseignement, à leurs abords immédiats et pendant toute activité liée à l’enseignement. »

    Les personnes extérieures sont sollicitées pour encadrer les sorties scolaires à défaut de personnel disponible. En principe, c’est le personnel de l’Éducation nationale, astreint au respect du principe de laïcité, qui devrait assurer ces accompagnements. Ce n’est donc pas une jouissance de droit pour ces personnes. On les sollicite non pas pour leur proposer une promenade, mais parce que l’Éducation nationale n’a pas les effectifs suffisants pour assurer un service. En prêtant leur concours, les accompagnateurs extérieurs bénévoles contribuent à l’intérêt général. On doit les en remercier. Mais le service changerait-il de nature du fait qu’on recourt momentanément à des personnes extérieures ? Voilà qui semble difficile à établir. En cas d’accident, les accompagnateurs scolaires sont considérés comme des auxiliaires de vie scolaire et pris en charge comme tels.

    À écouter les médias, il semble aller de soi que les bénévoles sont des parents d’élèves, et plus particulièrement des mères. Il n’en est rien. Le directeur d’école peut solliciter ou accepter la collaboration d’accompagnateurs qui ne sont pas des parents. Et s’il s’agit de parents d’élèves, pourquoi insister tant sur les mères ?

    L’accompagnement scolaire serait-il une spécialité féminine et plus particulièrement maternelle ? Veut-on attendrir l’opinion et brouiller son jugement ? Les parents accompagnants n’accompagnent pas leur enfant — contrairement à ce que toute une production médiatique empreinte de sentimentalisme familialiste tente actuellement de nous faire croire — mais la classe entière.

    Ajoutons que l’activité scolaire n’est pas destinée aux parents, comme le suggère l’affiche de la FCPE, mais aux élèves.

    Si l’on accepte des mères portant un signe d’appartenance religieuse, il faut donc aussi accepter des « papas » portant kippa, kamis, turban et poignard… Faut-il accepter aussi des personnes portant des signes syndicaux ou politiques ? Un tee-shirt de la Manif pour tous, par exemple ?

    Soutenir le droit des accompagnateurs scolaires à porter des tenues ostensibles d’appartenance religieuse ou politique, c’est négliger la protection due aux élèves par la puissance publique qui les accueille dans son école. Et cela témoigne d’une bien étrange conception de ce qui est requis pour « protéger la liberté de conscience des élèves ».

    L’école publique doit-elle s’aligner sur le modèle fusionnel, intrusif de la « maman » tel qu’il nous est présenté ad nauseam non sans arrière-pensées ? Nous pensons que non. Le terme de « maman », utilisé dans l’affaire, introduit un biais sentimental et pathétique. Qui voudrait maltraiter une « maman » ? De plus, il suppose une conception de l’école qui ne soustrait pas les élèves à leur milieu, une école renvoyée sans cesse à son extérieur, au tourbillon social autant qu’au huis clos familial.

    Or l’école a vocation à dépayser sereinement les élèves, à les convier à un ailleurs. C’est d’abord cela, apprendre ; c’est cela, faire l’apprentissage exigeant de la réflexion et s’accoutumer à la distance critique.

    Des mères accompagnatrices souhaitent peut-être aussi vivre un moment qui les dégage de leur environnement et de leurs obligations communautaires, faire en d’autres termes l’expérience de la « respiration laïque ».

    L’élève qui ôte ses signes religieux en entrant à l’école publique et qui les remet en sortant fait cette expérience : il échappe, par cette alternance, aussi bien à la pression sociale de son milieu qu’à une uniformisation officielle d’État.

    Croire qu’une femme portant le voile serait incapable de comprendre et de pratiquer cette alternance, la renvoyer sans cesse à l’uniformité d’une vie de « maman voilée », c’est la mépriser et la fixer dans un rôle social. L’exempter de cette alternance libératrice, c’est cautionner, en la banalisant, la normalisation politico-religieuse qui fait du port du voile une obligation et un signe de « bonne conduite » islamique. Cela revient à dire à chaque musulmane : « Tu peux porter le voile tout le temps et partout, donc tu le dois. » C’est désarmer et abandonner celles qui, nombreuses, ne le portent pas, luttent pour ne pas le porter et entendent échapper au lissage de leur vie.

    Plutôt que de laisser professeurs, directeurs d’école et chefs d’établissement, sur une question aussi conflictuelle, apprécier seuls au cas par cas le degré de prosélytisme d’une tenue ou d’un signe, plutôt aussi que de laisser l’extrême droite s’emparer perversement d’un débat qui divise, ne faudrait-il pas le trancher, et ainsi l’apaiser par intervention législative, comme cela fut le cas en 2004 pour les élèves ?

    Print Friendly, PDF & Email

    Partager :

    • Facebook
    • Twitter
    • LinkedIn
    • WhatsApp
    • Telegram
    Accompagnateurs scolaires Emmanuel Macron
    l'UFAL - Union des FAmilles Laïques
    • Website
    • Facebook
    • Twitter
    • LinkedIn

    L'Union des FAmilles Laïques est un mouvement familial qui défend la laïcité, une vision progressiste et non familialiste de la famille, la protection sociale et les services publics, le féminisme, l'école républicaine, le droit au logement et l'écologie

    Articles liés

    La Banque « La Nef »

    Zemmour condamné, bravo ! Mais les juges oublient l’indivisibilité de la République !

    Fin de vie : « L’aide active à mourir serait une avancée républicaine »

    UFAL Flash

    Formulaire d'inscription à UFAL Flash, la lettre d'information de l'UFAL

    Carte des UFAL locales et départementales

    Voir en plein écran

    Évènements à venir
    Fév
    8
    mer
    10 h 00 min [Ufal Pays Drômois] Permanences ... @ mairie de Montélier
    [Ufal Pays Drômois] Permanences ... @ mairie de Montélier
    Fév 8 @ 10 h 00 min – 12 h 00 min
    [Ufal Pays Drômois] Permanences numériques à Montélier, chaque mercredi 10h-12h @ mairie de Montélier
    Permanences gratuites “Démarches numériques” par l’Ufal du Pays Drômois Les militants de l’Ufal 26 vous reçoivent pour vous aider à remplir vos dossiers administratifs en ligne (CAF, CPAM ou de toute autre administration) Tous les
    Fév
    14
    mar
    20 h 15 min [Ufal Créteil] Cycle EcoCinéCrét... @ CINÉMA LA LUCARNE
    [Ufal Créteil] Cycle EcoCinéCrét... @ CINÉMA LA LUCARNE
    Fév 14 @ 20 h 15 min – 22 h 30 min
    [Ufal Créteil] Cycle EcoCinéCréteil, film "Alaska, l'aventure à skis", 14 février, 20h15 @ CINÉMA LA LUCARNE
    L’Ufal de Créteil et Créteil en Transition vous convient au 3è ciné-débat du cycle EcocinéCréteil avec le film “Alaska, l’aventure à skis » de Gabriele Carletti Synopsis Maurizio Belli et Fulvio Giovannini se lancent un défi
    Fév
    15
    mer
    10 h 00 min [Ufal Pays Drômois] Permanences ... @ mairie de Montélier
    [Ufal Pays Drômois] Permanences ... @ mairie de Montélier
    Fév 15 @ 10 h 00 min – 12 h 00 min
    [Ufal Pays Drômois] Permanences numériques à Montélier, chaque mercredi 10h-12h @ mairie de Montélier
    Permanences gratuites “Démarches numériques” par l’Ufal du Pays Drômois Les militants de l’Ufal 26 vous reçoivent pour vous aider à remplir vos dossiers administratifs en ligne (CAF, CPAM ou de toute autre administration) Tous les
    Fév
    21
    mar
    14 h 00 min [Ufal de Mios] Permanences de dé... @ Maison des Arts
    [Ufal de Mios] Permanences de dé... @ Maison des Arts
    Fév 21 @ 14 h 00 min – 16 h 00 min
    [Ufal de Mios] Permanences de défense des consommateurs @ Maison des Arts
    Partager :FacebookTwitterLinkedInWhatsAppTelegram
    Fév
    22
    mer
    10 h 00 min [Ufal Pays Drômois] Permanences ... @ mairie de Montélier
    [Ufal Pays Drômois] Permanences ... @ mairie de Montélier
    Fév 22 @ 10 h 00 min – 12 h 00 min
    [Ufal Pays Drômois] Permanences numériques à Montélier, chaque mercredi 10h-12h @ mairie de Montélier
    Permanences gratuites “Démarches numériques” par l’Ufal du Pays Drômois Les militants de l’Ufal 26 vous reçoivent pour vous aider à remplir vos dossiers administratifs en ligne (CAF, CPAM ou de toute autre administration) Tous les
    Voir le calendrier
    Ajouter
    • Ajouter au calendrier Timely
    • Ajouter à Google
    • Ajouter à Outlook
    • Ajouter au calendrier Apple
    • Ajouter à un autre calendrier
    • Exporter vers XML
    Facebook Twitter YouTube LinkedIn RSS
    Mentions légales

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

     

    Chargement des commentaires…