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    École de la République

    « Une prière pour l’école », par Frédéric Béghin (Plon, actualité, 2018)

    Charles ArambourouBy Charles Arambourou27 février 2019Updated:8 février 2021Un commentaire8 Mins Read
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    « Les profs face au casse-tête de la laïcité »

    Le sous-titre dit à la fois l’intérêt et les faiblesses de l’ouvrage. Enquêter sur le sujet auprès « des profs » permet de donner la mesure actuelle (2017-2018) des problèmes. Mais la laïcité peut-elle être présentée comme « un casse-tête » ?

    Disons tout de suite que l’attachement de l’auteur aux principes républicains n’est pas en cause : on le sent justement soucieux de dresser, à partir des témoignages recueillis, un état des lieux sans concession, quoiqu’évitant le sensationnalisme. Les interlocuteurs sont plus souvent issus du secondaire, et comportent plusieurs formateurs des IUFM ou ESPE connus pour leur engagement laïc, ainsi que des proviseurs ou hauts-fonctionnaires, en principe peu enclins à « faire des vagues ». Le panel cité est très équilibré, ce qui renforce d’autant la description critique de la situation.

    Depuis les rapports Obin (2004), ou Clavreul (2018), et quels que soient les efforts annoncés par les différents ministres à la suite des attentats de 2015, les choses se sont aggravées : désormais la religion appelle « un combat de chaque heure » à l’école, la communautarisation des esprits domine. La laïcité n’apparaît le plus souvent que comme une série d’interdits et de contraintes. Quant aux enseignants, ni la formation ni l’engagement personnel de beaucoup d’entre eux ne sont à la hauteur de l’objectif officiel de « transmettre les valeurs de la république ». Et surtout l’administration, « grande autruche » qui préfère se mettre la tête dans le sable, selon F. Béghin, a trop longtemps préféré cacher les problèmes, s’abstenant de soutenir les enseignants qui les affrontaient en première ligne.

    L’ouvrage ne fournit guère d’éléments nouveaux à qui suit ces questions, mais il a le mérite de recouper des faits généralement connus avec des témoignages récents, dont plusieurs émanent de responsables de l’Education nationale ou de « référents laïcité ». De courts chapitres assemblés en quatre parties rendent la lecture facile et vivante : le « zapping » est parfaitement possible. La première partie met en lumière l’irruption des revendications et expressions religieuses dans le quotidien de l’école ; la deuxième, la contestation des enseignements et des enseignants « au nom de la foi » ; la troisième, les critiques des profs vis-à-vis de leur administration ; la quatrième propose « des pistes pour avancer ».

    On ne peut qu’approuver l’accent mis, interview d’un directeur d’ESPE à l’appui, sur la nécessité « d’unifier le message délivré aux élèves »… et aux enseignants. Rappelons qu’il n’existe toujours pas de « référentiel laïcité » officiel dans les INSPE (ex-ESPE), pas plus que dans les Universités délivrant des diplômes de « laïcité ». Enfin, la sensibilité aux conditions sociales et urbaines des élèves est prise en compte à sa juste place, sans que l’école se voie assigner la solution à tous les problèmes de la société (en particulier la formation de ghettos urbains et communautaires, très bien résumée à Marseille par une ancienne directrice d’école, page 177).

    L’insondable bêtise des bigots de toute obédience est mise en lumière par tous les chapitres : elle prétend interdire pêle-mêle qu’on étudie Le Tartuffe, qu’on dresse un sapin de Noël, que les filles parlent aux garçons, ou contester la théorie de l’évolution au nom de la Bible. Etc. (hélas !).

    On se permettra ici une remarque : le bourrage de crâne des petits Français des années 1880 par les superstitions et les âneries dogmatiques du catholicisme était-il moindre que celui des « minots des quartiers » de 2019 par l’islam ou l’évangélisme ? Ce que les « hussards noirs de la république » ont su faire, on en serait devenu incapable au XXIème siècle ? L’ignorance et la bêtise auraient désormais droit de cité à l’école publique, sous prétexte qu’elles se réclament de la religion ?

    La confusion introduite par le rapport Debray en 2002 sur « l’enseignement du fait religieux à l’école » produit ici ses effets délétères. A l’UFAL, nous continuons d’affirmer que la religion ne doit entrer à l’école publique que comme objet de savoir -ce qu’elle a toujours été (1)Il y a plusieurs décennies que l’on enseigne au collège les « cinq piliers de l’Islam », jamais comme expérience individuelle ou appartenance personnelle des élèves (ni a fortiori des enseignants). Quand on essaie de débattre avec un élève du créationnisme, c’est qu’on a déjà perdu la partie : que l’on se contente de bien faire comprendre la différence entre « croire » et « savoir ». Et que l’on n’ait plus honte de placer les élèves en conflit de loyauté entre la religion inculquée par la famille et les savoirs et comportements collectifs transmis par l’école. C’est à juste titre que la conclusion du livre se termine par la citation d’une référente laïcité d’un ESPE qui parle de : « [créer] une bulle laïque, un temps de respiration (2)Expression de notre amie Catherine Kintzler par rapport aux attaches familiales ou autres ».

    Les réserves que l’on émettra sur « Une prière pour l’école », en dépit de sa qualité d’utile piqûre de rappel, sont de trois ordres.

    1. L’incohérence du cadre scolaire de la laïcité (« casse-tête ») est par trop mise en exergue. Quoique non dépourvue de fondement -comme en témoigne le flou officiel sur les tiers accompagnateurs de sorties scolaires-, elle n’est pas la cause première des difficultés rencontrées. Même une ligne cohérente sur tous les points se heurterait à l’insuffisance de formation, voire de motivation des enseignants, à l’inertie de l’administration, à l’agressivité des ingérences religieuses : toutes choses que d’ailleurs montre le livre. Une arme juridique ou administrative n’a d’effet que si l’on est prêt à s’en servir et si on en connaît l’utilisation adéquate. L’exemple de la loi du 15 mars 2004 le prouve : contrairement à ce que répète l’ouvrage, elle n’est pas essentiellement en butte à « l’illusion qu’elle réglerait tous les problèmes », mais à l’insuffisante compréhension de ses enjeux par beaucoup d’enseignants, et surtout aux offensives des islamistes et de leurs amis… parfois déguisés en « laïques ». On regrettera ainsi la référence (page 37), sans la moindre critique, au Petit manuel pour une laïcité apaisée, commis par Jean Baubérot et « le cercle des enseignants « laïques » », dont 69 pages sur 231 (30%) sont consacrées à contester la loi en question !
    2. Par ailleurs, il nous semble que la quatrième partie, soucieuse de rendre compte avec objectivité des efforts entrepris par l’Education nationale, se contente trop facilement des intentions affichées, sans s’interroger sur les effets que l’on en peut attendre, compte tenu des insuffisances constatées par le passé (bien évoquées dans l’ouvrage). Blanquer n’est pas Zorro…
    3. Surtout, malgré son adhésion visible, et à la laïcité, et à l’école de la République, l’auteur n’a sans doute pas suffisamment creusé les fondements politiques et philosophiques de ces deux notions.

    La laïcité apparaît trop comme « une notion à géométrie variable », selon les dires de plusieurs interlocuteurs : raison de plus pour en rappeler les bases, ce qui n’est pas fait. Sont mis sur le même plan, d’un côté Baubérot et l’Observatoire de la laïcité, de l’autre d’incontestables militants de la laïcité. Or celle-ci ne saurait se limiter à la lutte contre « l’irruption du religieux » à l’école : la notion de « liberté de conscience » manque quelque peu à l’appel.

    Quant aux témoignages indiquant le ressenti majoritairement négatif des élèves, croyants ou incroyants, sur la laïcité (notamment à partir d’un travail de recherche en cours), ils auraient justifié une réflexion un peu plus poussée. Ainsi, c’est la notion même de liberté qui est mal perçue par les élèves : mon « droit de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui » doit être confronté à l’ordre public déterminé par la loi, et aux droits et libertés d’autrui. Pédagogiquement, il serait plus utile de commencer par là avant d’aborder en classe la laïcité.

    Enfin peut-on se contenter de reprendre l’antienne officielle selon laquelle l’école publique doit « transmettre les valeurs de la République », expression à nos yeux contestable, car les « valeurs » sont floues, subjectives et personnelles, alors que l’école ne doit « transmettre » que ce qui est objectif et opposable à tous : des principes, et des savoirs ? Au moins faudrait-il développer ce que sont ces « valeurs », ainsi qu’on vient de le signaler à propos du « principe » de liberté…

    Ces réserves étant posées, on ne peut que conseiller la lecture de l’ouvrage « Une prière pour l’école », en particulier à tous ceux, extérieurs ou non à l’Education nationale, qui souhaitent actualiser leurs connaissances sur l’état global de la laïcité en milieu scolaire. C’est une enquête honnête, et puisée à bonnes sources.

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    ↑1 Il y a plusieurs décennies que l’on enseigne au collège les « cinq piliers de l’Islam »
    ↑2 Expression de notre amie Catherine Kintzler
    Education nationale Jean-Michel Blanquer Jean-Pierre Obin Lecture Régis Debray
    Charles Arambourou
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    Militant laïque, professeur, puis haut-fonctionnaire, Charles Arambourou est actuellement magistrat financier honoraire. Il suit les questions de laïcité au bureau national de l’UFAL.

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    Je signe pour soutenir la demande de l’Ufal d’un versement de l’Allocation de rentrée scolaire dès l’âge de 3 ans !

    Lire la pétition

    L’UFAL pointe une incohérence flagrante : l’instruction ayant été rendue obligatoire à partir de l’âge de 3 ans depuis la rentrée 2020, il est anormal que l’Allocation de Rentrée Scolaire demeure réservée aux familles ayant des enfants de 6 ans et plus. Pour les enfants scolarisés dans un établissement scolaire dès 3 ans, la rentrée scolaire engendre des frais non négligeables pour les familles. Selon une étude du Ministère de l’Éducation nationale datant de 2015, le coût de la rentrée scolaire en maternelle est en moyenne de 520 euros par enfant. À eux seuls, les frais d’inscription de garderie et de cantine représentent 500 euros pour une année. Ce montant est sûrement supérieur aujourd’hui avec l’augmentation généralisée du niveau des prix qui frappe notre pays.

    Par conséquent, je soutiens l’UFAL qui en appelle à une révision des conditions d’octroi de l’Allocation de Rentrée Scolaire afin que cette prestation soit versée dès l’âge de 3 ans pour les enfants scolarisés.

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