Pour la troisième fois en 20 ans, l’extrême-droite se retrouve au second tour de l’élection présidentielle. Mais pour la première fois, le risque avéré de sa victoire au second tour est une menace réelle.
Cette situation inédite depuis le début de la cinquième République ne peut laisser sans voix les républicains.
L’Union des Familles Laïques est une association familiale indépendante des partis politiques. Représentant toutes les familles sans exclusive, nous nous prononçons d’abord en fonction de leurs intérêts. C’est pourquoi nous défendons un engagement clair, ambitieux et affiché : lier le combat laïque et le combat social pour rétablir une république sociale, laïque et écologique.
Ce projet est traduit dans nos « 18 propositions pour tenir la promesse républicaine sociale, laïque et écologique ». Il ne saurait s’inscrire que dans le cadre républicain, pour lequel il est pensé et qu’il ambitionne de faire progresser.
Or l’extrême-droite est une menace directe pour la République sociale : Marine Le Pen propose ainsi de diminuer les cotisations qui financent la protection sociale, revenant sur une conquête essentielle du Conseil national de la Résistance. Et la démocratie a tout à craindre de voir arriver au pouvoir les amis des dictatures qui sévissent sur le sol européen.
Mme Le Pen doit donc être battue dans les urnes dimanche 24 avril, à tout prix. Nous n’avons pas le choix : pas une voix ne doit manquer au seul candidat qui lui reste opposé au second tour, Emmanuel Macron, quoi qu’il nous en coûte.
Car nous entendons bien poursuivre notre combat contre la politique antisociale qu’il mènera, avec notamment la retraite à 65 ans. En aucun cas nous ne saurions plébisciter la personne d’un exécutant des politiques néolibérales et anti laïques menées depuis 40 ans.
Quoi qu’il en soit, l’heure est celle du nécessaire sursaut républicain pour que « Liberté, Égalité, Fraternité » restent les principes sur lesquels reposent le débat démocratique et les projets politiques qui s’affrontent.