La crise politique que vit l’Algérie, présentée sous divers angles, est comme ailleurs, surtout une crise de projet de société. L’opposition démocratique dans ce pays est d’essence laïque et une large partie de celle-ci assume sans équivoque sa nature et revendique fermement la nécessité de la séparation des deux sphères religieuse et politique. Elle fait face à une alliance entre le courant conservateur détenteur du pouvoir politique et économique ayant mené le pays vers la ruine d’une part, et à un courant islamiste, dont une frange terroriste, particulièrement virulent, détenant une redoutable stratégie, d’ampleur internationale. Cette lutte de visions de la société transparaît dans le combat mené pour l’abrogation de l’inique code de la famille, d’inspiration officiellement religieuse et qui, y compris après son récent remodelage, reste sexiste.
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