La belle société qu’ils nous préparent avec la honte, la culpabilité, la responsabilisation des malades, l’amour obligatoire et la misère héréditaire (la richesse aussi) ! L’Etat social devient regardant et parcimonieux, la charité se mérite, l’obole publique est subsidiaire de l’entraide familiale, le flicage devient omniprésent. Si nous ne savons plus que la sécu est encore financée par des cotisations sociales (notre salaire socialisé), si nous oublions que c’est notre richesse commune qui est pillée, si nous ne comprenons pas rapidement que l’autre bouclier, le « fiscal », réduit le financement de l’Etat social, alors nous serons obligés de devenir de braves gens pauvres mais dignes, des femmes exemplaires se sacrifiant pour leurs enfants et leurs parents, des sujets obéissants et inquiets, des travailleurs dociles. Quand le «bouclier fiscal » et le « bouclier sanitaire » vont ensemble, ce sont les salariéEs, les gagne-petit qui sont menacéEs. Alors vive l’amour, filial aussi, mais libre et non faussé ! Vive la fraternité, pas uniquement familiale, mais de combat! Vive l’Etat social, à bas la TVA sociale A bas les boucliers et haut les cœurs !
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