Pour une société plus solidaire
Malgré la richesse de notre pays, l’exclusion, le chômage et les inégalités se banalisent. Pour remédier à cette situation, il faut appliquer le principe de solidarité. À ce titre, nous nous opposons à la charité qui ne fait qu’entretenir la pauvreté et au démantèlement des services publics sous la pression des critères européens d’équilibre budgétaire, au profit d’entreprises privées.
► Pour permettre à chacun de trouver sa place dans la société, l’UFAL se bat pour le respect des droits inaliénables que sont les droits au travail, au logement, à l’enseignement, aux soins. Tous ces droits doivent être opposables pour contraindre les pouvoirs publics de répondre aux besoins sociaux.
► Parce qu’ils donnent l’accès pour tous et partout aux mêmes prestations dans des conditions économiquement viables, les services publics d’enseignement, de santé, de transports, etc. sont à développer.
► Nous demandons :
- que chaque individu bénéficie d’une couverture sociale automatique ;
- la création d’un revenu social à l’enfant et au jeune, jusqu’à son premier emploi stable, en s’appuyant sur l’idée que l’enfant citoyen en devenir et le jeune adulte ont droit à la solidarité nationale ;
- la création de nouveaux services publics : garde à domicile, service public de la petite enfance, aide aux personnes âgées, dépendance, service des eaux, etc.
► Ceci implique :
- que la protection sociale fasse l’objet d’un financement solidaire garanti réalisé grâce à la reconquête des 10 points de PIB (richesse nationale produite en une année) perdus en un quart de siècle de la part des revenus du travail et des cotisations sociales dans la valeur ajoutée ;
- une révolution fiscale au service de la justice sociale ;
- une politique contre le chômage et la précarité, visant au plein-emploi.
Pour une société plus démocratique
La démocratie est la forme politique qui permet l’expression libre de la volonté de chacun. Encore faut-il que les moyens réels en soient donnés à chaque homme et à chaque femme. Encore faut-il également que le pouvoir ne soit pas confisqué par quelques professionnels liés aux lobbies industriels et financiers.
► Pour assurer la formation du citoyen, il faut rendre à l’école sa force d’enseignement et d’intégration. Cela passe notamment par le rétablissement dans l’enceinte de l’école d’une laïcité pleine et entière, protégeant chaque enfant des lois du marché et des dogmes de sa religion ou de sa communauté, ainsi que du conditionnement médiatique ordinaire.
► L’expression de la citoyenneté passe également par le combat pour l’égalité entre hommes et femmes, le droit à la contraception, le droit à l’avortement, le refus d’un « salaire maternel » de préférence aux modes de garde collectifs, etc.
Ce combat pour l’égalité implique aussi une lutte sans merci contre les tentatives de retour à l’ordre moral et contre les discriminations racistes et antisémites qui ont caractérisé les différents fascismes.
► Enfin, l’UFAL se bat pour une plus grande démocratie à l’échelle européenne, celle d’aujourd’hui et celle de l’élargissement. À cet égard, l’Europe démocratique se réalisera lorsque les pouvoirs émaneront directement du suffrage universel et non de structures lobbyistes comme la Commission européenne.
Pour une société plus républicaine
L’égalité en droits passe aussi par la reconnaissance de toutes les formes familiales existant dans notre société et la promotion d’une Europe laïque et républicaine.
► L’UFAL se bat pour l’abolition des discriminations relatives aux différentes formes familiales existant dans notre société et pour l’égalité en droits – sociaux, fiscaux, successoraux – de tous les couples, qu’ils soient mariés ou non, hétérosexuels ou non.
Déjà la reconnaissance légale du concubinage a été obtenue de haute lutte suite à une campagne de l’UFAL au moment du débat sur le PACS (article 515-8 du Code civil).
► Au-delà de nos frontières, l’égalité de tous les citoyens européens passe par l’instauration d’un droit du sol européen et d’un droit social et familial européen tiré vers le haut.
► Le droit à la différence ne doit pas aboutir à la différence des droits. L’UFAL est favorable au respect, dans la sphère privée, de tous les modes de vie et de toutes les cultures particulières que l’immigration peut légitimement amener à cohabiter en France, sous réserve que les droits fondamentaux soient respectés : libre consentement au mariage, par exemple…