Le 8 mars, c’est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier !
Les luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes.
La journée du 8 mars, qui célèbre l’histoire de ces luttes, est plus qu’un symbole. C’est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier. Ce n’est pas la journée de « la » femme, comme les médias se complaisent à le répéter. Nous refusons la récupération de cette journée à des fins commerciales, avec des messages publicitaires proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail… sans doute pour mieux faire oublier, le reste de l’année, l’ampleur des inégalités qui restent à combattre.
Dans la société les femmes sont partout mais l’égalité nulle part !
Les femmes sont touchées par les inégalités de salaire et de retraite, par le temps partiel subi, la précarité, elles sont majoritairement en charge des tâches domestiques et familiales, minoritaires dans les postes de responsabilité politique ou économique. Elles sont trop souvent victimes de multiples formes de violences : viols, violences conjugales, violences sexistes et sexuelles au travail, lesbophobie, prostitution, agressions racistes, violences contre des femmes réfugiées. Les femmes sont les premières victimes des guerres.
Aujourd’hui plus que jamais nous devons nous rassembler, faire converger nos luttes pour l’égalité et contre toute forme de violence.
Les politiques d’austérité, la montée des extrêmes droites et le retour des extrémismes religieux imposent plus que jamais des régressions pour les femmes :
– La loi Rebsamen (dilution des rapports de situation comparée et des négociations égalité professionnelle), la loi Macron (travail du dimanche et de nuit), précarisent encore plus la situation des femmes
– La diminution drastique des dépenses publiques met en danger les services publics et touche particulièrement les femmes : menace sur les gardes d’enfants, sur l’accès au droit à l’IVG (150 centres IVG fermés en 10 ans), sur l’accès aux soins (notamment l’éloignement des services de maternité…)
– La diminution voire la fin des subventions publiques menace l’existence même des associations féministes qui œuvrent tous les jours pour les femmes
– Les courants extrémistes ont réussi à faire enterrer les ABC de l’égalité à l’école, et menacent le droit à l’IVG. Ils refusent la PMA pour toutes les femmes.
Agir !!! Rendre toutes les luttes des femmes visibles !
Comme les coiffeuses et manucures du boulevard de Strasbourg, comme les femmes de chambre des grands hôtels, comme les femmes de ménage grecques, comme les femmes de Latelec en Tunisie, comme toutes les anonymes qui disent tous les jours STOP à toute forme de violence, comme toutes celles et ceux qui œuvrent chaque jour pour le droit des femmes, faisons entendre la voix des femmes !
Luttons pour obtenir l’égalité salariale, contre le temps partiel imposé et la précarité
Imposons le partage des tâches domestiques. Les femmes ne sont pas programmées génétiquement pour accomplir ce travail. Assez de la double journée !
Pour faire reculer le système patriarcal et obtenir l’égalité, aussi bien au travail, dans la famille que dans la société toute entière, le 8 mars ne doit pas être une journée sans lendemain. Plus que jamais, il doit s’inscrire dans une dynamique de mobilisations, de luttes et de revendications des femmes, ici et partout dans le monde,
Sur la base de ce texte, les signataires appellent à renforcer ou à créer partout des collectifs unitaires pour préparer ensemble des 8 mars de luttes, revendicatifs, féministes et syndicaux.
RASSEMBLEMENT LE 8 MARS A 12H30
DEVANT LE MEDEF
55 AVENUE BOSQUET, PARIS 7ÈME
MÉTRO ÉCOLE MILITAIRE
et pour couronner la journée
MANIFESTATION LE 8 MARS AU SOIR
RDV 18 HEURES
FONTAINE DES INNOCENTS
MÉTRO LES HALLES
Nous irons jusqu’à St Lazare.
Premiers signataires : Collectif National pour les Droits des Femmes, Agir contre le chomage!, Ailes-Femmes du Maroc, ANEF, Alternative Libertaire, les Chiennes de garde, Cgt, Collectif 20éme/Tenon, Coordination Lesbienne en France, DIDF Fédération des associations des travailleurs et des jeunes, Ensemble !, Étudiants communistes de Nice, Femmes Égalité, Femmes libres Radio Libertaire, Femmes Migrantes Debout, Fsu, Jeunes communistes des Alpes Maritimes, Ligue des droits de l’Homme, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, Maison des Femmes de Montreuil, Les Effrontées, NPA, OLF, PCF, PCOF, Sans compromis, Snpes-PJJ-FSU, UFAL, Union Syndicale Solidaires.