Facebook X (Twitter) YouTube LinkedIn RSS
    En ce moment
    • Visite du pape : Emmanuel Macron va à Marseille, pas en France
    • À BAS L’ABAYA ?
    • L’Allocation de rentrée scolaire doit être revalorisée et étendue aux élèves de 3 à 6 ans
    • L’Ufal salue la décision d’instruire la dissolution de l’officine intégriste Civitas
    • Protocole entre l’État et l’enseignement catholique : la République joue contre son camp
    Facebook X (Twitter) LinkedIn YouTube RSS
    UFAL
    • À propos
      • Qu’est-ce que l’UFAL ?
        • Une association familiale
        • Les principes de l’UFAL
        • Les actions de l’UFAL
        • Les commissions de l’UFAL
        • En savoir plus
      • Rapports d’orientation
        • Rapport 2019-2021
        • Rapport 2016-2018
        • Rapport 2014-2015
      • Organigramme de l’UFAL
        • Le secrétariat
        • Le bureau national
        • Le Conseil d’administration
        • L’équipe du siège
      • Les implantations de l’UFAL
        • L’organisation du réseau
        • Carte des UFAL locales
      • Nos partenaires
        • Organismes partenaires et amis
        • Partenaires commerciaux
    • Nos pôles thématiques
      1. Laïcité
      2. Familles
      3. École
      4. Santé – Protection sociale
      5. Logement
      6. Écologie
      7. Féminisme et questions de genre
      8. Jeunesse
      9. Autres sujets
      Featured
      15 septembre 2023

      Visite du pape : Emmanuel Macron va à Marseille, pas en France

      Recent

      Visite du pape : Emmanuel Macron va à Marseille, pas en France

      À BAS L’ABAYA ?

      L’Ufal salue la décision d’instruire la dissolution de l’officine intégriste Civitas

    • Nos actions
      • Agenda
      • Les événements nationaux
        • Université Populaire Laïque 2022
        • Semaine de la laïcité 2021
        • Université Populaire Laïque 2019
        • Programme de la Semaine de la laïcité 2018
        • Université Populaire Laïque 2017
        • Table ronde pour les 70 ans de la Sécurité sociale
        • Conférence « Laïcité, liberté : même combat ! »
        • Colloque « Pour un accès universel aux soins »
        • Colloque « Repenser la filiation : un enjeu de progrès »
      • Interventions en milieu scolaire
      • Une complémentaire santé solidaire et accessible
      • Les campagnes de l’UFAL
        • Appel aux dons en soutien aux laïques bangladais
        • Pour le droit de blasphème sur tout le territoire de la République
        • Non à l’injustice fiscale
        • Contre le financement public de Civitas
        • Laïcité sans exceptions
        • Parler français
      • Revue de Presse
    • Participer !
      • Adhérer à l’UFAL
      • Faire un don à l’UFAL
      • La boutique militante
      • Outils pour les militants de l’UFAL
    • Nos médias
      • UFAL Flash, la lettre électronique d’information
      • Le journal trimestriel UFAL Info
      • Laïcidade, la voix laïque et sociale
      • Cause Républicaine, revue semestrielle
    • Nous contacter
      • L’UFAL nationale
      • Les UFAL locales
    UFAL
    Vous êtes ici :Home»Education populaire»Sens et nécessité de l’éducation populaire
    Education populaire

    Sens et nécessité de l’éducation populaire

    l'UFAL - Union des FAmilles LaïquesBy l'UFAL - Union des FAmilles Laïques11 mai 2011Updated:20 août 2015Un commentaire9 Mins Read
    Facebook Twitter LinkedIn Email WhatsApp

    Le désintérêt des citoyens pour l’éducation populaire

    De nombreux de citoyens même éclairés estiment que l’éducation populaire est l’une des actions possibles et utiles mais font souvent de cette activité la 5e roue du carrosse. En un mot, pour beaucoup, cette action n’est pas prioritaire. Pourtant nombre d’entre eux sont mécontents de la réalité de la vie, des réponses apportées par telle ou telle organisation et a du mal à comprendre pourquoi « la montée des inégalités sociales de revenus et de santé, du chômage, de la précarité, de la pauvreté voire de la misère, la destruction programmée de l’école publique, de la protection sociale et des services publics pour tous » n’entraîne pas un front de résistance suffisant à la cascade de contre-réformes incessantes qui sont le moteur de la contre-révolution sociale, idéologique et politique que nous vivons actuellement.

    Il y a là un paradoxe qu’il faut expliquer pour mieux agir. Nous vivons un recul sans précédent des principes républicains (liberté, égalité, fraternité, laïcité, démocratie, solidarité, sûreté, développement durable, souveraineté populaire, prise en compte des réalités écologiques). Le recul de la démocratie est patent, aussi bien dans les institutions que dans les organisations associatives, mutualistes, syndicales et politiques. Dans les institutions, le pouvoir est de plus en plus transféré des élus vers des personnalités nommées. Dans les organisations, les formations politiques permettant de comprendre les logiques à l’œuvre sont pratiquement toutes abandonnées. Combien de syndicalistes savent que toutes les organisations syndicales dites représentatives (sauf une) et la Fédération nationale de la mutualité française (FNMF avec ses 38 millions de sociétaires dont la plupart liront cet article !) ont voté pour la légalisation des dépassements d’honoraires via le secteur optionnel ? Combien de militants politiques connaissent les réponses de leurs partis devant la logique de fiscalisation de la protection sociale promue par le Medef ? Pourtant la protection sociale a un budget supérieur au budget de l’Etat ! Rien d’étonnant à ce que le simple citoyen éclairé ne s’y retrouve plus ! D’autant plus que les passages de la gauche plurielle au gouvernement n’ont pas laissé que des bons souvenirs, notamment quand celle-ci a participé au processus de marchandisation et de privatisation de la protection sociale et des services publics et qu’elle a tourné le dos à la laïcité.

     

    Replacer l’éducation populaire au cœur des préoccupations

    En fait, la période actuelle est une période de grande confusion idéologique y compris dans les organisations. De ce fait, l’éducation populaire dans la société mais aussi dans les organisations est un impératif catégorique et donc une priorité. D’ailleurs, le large public qui participe aux initiatives d’éducation populaire – quand les organisateurs ont le savoir-faire nécessaire pour organiser une campagne locale d’éducation populaire tournée vers l’action – devrait suffire à faire réfléchir les sceptiques. Si ceux-ci veulent connaître les initiatives réussies, ils peuvent demander ces informations auprès de ce journal.

    Mais, pour mener une campagne d’éducation populaire tournée vers l’action efficace, il y a deux préalables que nous développerons ici :

    1. prendre la mesure de la crise actuelle du capitalisme qui influe sur tous les comportements et toutes les pensées,
    2. comprendre la nouvelle géosociologie des territoires.

    D’autres conditions nécessaires peuvent, elles, être assurées grâce à des formations adéquates dispensées par les mouvements d’éducation populaire :

    – savoir organiser une campagne locale en réseau avec une stratégie à front large,
    – bien connaître le secteur considéré,
    – construire un discours cohérent, profond, efficace qui tient compte du monde globalisé actuel et qui se coordonne avec les discours des autres domaines,
    – maîtriser son expression en public.

    Il faut bien comprendre l’importance des préalables ci-dessus, car on ne peut pas comprendre et agir sans connaître le contexte. Pire, on ne peut pas comprendre et agir si on ne prend pas la mesure de l’accélération des mutations qui sont organisées par une sorte de « gouvernance mondiale » formée par les dirigeants des grandes firmes multinationales, des associations multilatérales et régionales, des armées du monde occidental et des Etats. Combien de responsables d’organisations interviennent dans le débat avec un logiciel de pensée qui fut opérationnel… dans un monde révolu aujourd’hui !

    Prendre la mesure de la crise du capitalisme

    La crise économique amorcée à la fin de l’été 2007 et qui a éclaté au grand jour en septembre 2008 lors du krach bancaire et financier s’est transformée en crise économique et sociale. Or, rien dans les politiques des Etats ne permet de dire que la crise est derrière nous. Ainsi sur le plan financier, les sommets du G20 n’ont rien réglé comme le prouve la reprise de superprofits bancaires milieu 2009. Le discours moralisateur qui se développe à ce sujet et autour des paradis fiscaux est largement empreint d’hypocrisie. De plus, l’absence de volonté antilibérale de la « gouvernance mondiale » rend le rééquilibrage entre les excédents asiatiques et les dettes nord-américaines aléatoire ; le rééquilibrage par le marché est une illusion et réduire l’endettement imposera aux pays développés des réformes structurelles difficiles et ouvertement antisociales. Tout amène donc à considérer que les années qui viennent vont voir grossir les conséquences de cette crise qui n’a rien d’une crise d’adaptation, mais qui est soit une crise systémique qui pourrait durer encore de 2 à 10 ans, soit une crise de civilisation. En France, après la sidération de la première période devant les chiffres, tant des pertes que des renflouements par les Etats, les citoyens savent à présent que les difficultés sont à leur porte :

    – Les délocalisations se poursuivent avec l’effet d’aubaine que représente l’élargissement de l’Union Européenne à des pays à plus bas niveau de vie sans néoprotectionnisme altruiste, écologique et social ;
    – Le chiffre réel du chômage additionnel 2009 devrait approcher le million ! Tout concourt à ce que cela continue en 2010 et 2011 ; – Sous le couvert du RSA, la précarité s’étend sous diverses formes généralement contraintes : les CDD, l’intérim, les stages (souvent abusifs) et le temps partiel ;
    – Le gouvernement Sarkozy préfère la distribution d’aumônes et les effets d’annonce aux mesures structurelles ; – En matière fiscale notamment, l’injustice est criante : au-delà de 400 000 euros de revenus annuels, le taux effectif d’imposition baisse ! (rapport Migaud) ;
    – La baisse alléguée des prix masque de fortes augmentations de biens et services essentiels et une reprise de l’inflation n’est pas à écarter.

    Les « rustines » n’étant plus suffisantes, pour étudier les alternatives possibles au capitalisme actuel, il est nécessaire de mieux connaître les réalités matérielles. Or les médias manquent à leur rôle d’informateurs éclairés : la presse écrite est en proie aux difficultés économiques, l’audiovisuel est largement aux ordres et orfèvre de la désinformation. Il reste encore heureusement des poches de liberté sur Internet, mais là encore il faut être capable de sérier le vrai du faux et savoir trouver, décrypter et relayer auprès des citoyens.

    Comprendre la nouvelle géosociologie des territoires

    L’autre préalable qui est de comprendre la nouvelle géosociologie des territoires est d’une grande importance tant les grandes organisations sont présentes dans les villes-centres et les banlieues mais souvent aux abonnés absents dans les zones périurbaines et rurales. Il faut comprendre d’abord que les couches populaires (ouvriers, employés) subissant de plein fouet la crise économique sont majoritaires en France, contrairement à l’image d’Epinal véhiculée où tout le monde serait devenu couche moyenne comme par enchantement.

    Les couches populaires quittent donc les villes-centres pour aller vivre dans les zones périurbaines et rurales 1. Elles sont, dans ces dernières, 5 fois plus nombreuses que les travailleurs de la terre au sens large. En revanche, les grandes organisations ne sont pas présentes dans ces zones périurbaines et rurales et n’ont donc pas suivi le mouvement des couches populaires. Des organisations avec des dirigeants vivant dans les villes-centres et les banlieues et une masse croissante de couches populaires allant dans les zones périurbaines et rurales (quand bien même elles vont travailler dans les villes-centres !), voilà pourquoi le fossé ne fait que grandir ! Pas étonnant que l’on trouve les meilleurs ratios (nombre de participants sur nombre d’habitants) des initiatives d’éducation populaire dans des zones périurbaines et rurales et non dans des villes-centres ! Sur quoi se lamentent des armées de militants…

    L’illusion d’une montée des classes moyennes

    Une fois compris ce point, observons les élections européennes de juin 2009. On peut analyser le très fort taux d’abstention et la poussée conservatrice par un manque d’information des citoyens, bercés par les mensonges de type « La réglementation européenne nous impose de… » (voir par exemple la privatisation de La Poste, les accords Kouchner-Saint Siège). Cette désinformation va de pair avec le décrochage à l’égard des forces politiques des couches populaires (ouvriers, employés représentant plus de la moitié des ménages), si l’on en croit les résultats des élections de juin 2009 par catégories socioprofessionnelles, ceci puisque leurs préoccupations essentielles ne sont pas prises en compte par les partis de gauche censés les défendre. Les solidarités syndicales ne peuvent y suppléer, étant elles-mêmes érodées par la situation de l’emploi et par la nouvelle géosociologie des territoires. L’illusion d’une montée des classes moyennes susceptibles de faire dépasser l’antagonisme du travail et du capital est plus que jamais avérée. Le combat d’arrière-garde du rapport Cotis en 2009 n’a pas convaincu : le transfert depuis 25 ans d’une dizaine de points de PIB du travail vers le capital est de mieux en mieux reconnu. Malgré le contre-feu qu’a tenté d’allumer ce rapport, la lutte pour la répartition de la valeur ajoutée reste un enjeu essentiel du mouvement social.

    Conclusion : former des équipes dédiées

    De ce qui précède, on voit bien que pour faire de l’éducation populaire tournée vers l’action une priorité, on ne peut s’appuyer que sur des équipes militantes ad hoc, conçues pour cela, et on ne peut s’en remettre aveuglément à d’autres organisations, quand bien même elles placeraient l’éducation populaire dans leurs objectifs.

    Bien évidemment les équipes militantes locales d’éducation populaire doivent être au sein du mouvement social local comme un poisson est dans l’eau pour répondre aux besoins d’éducation populaire du mouvement social.

    1. cf. Gaël Bustier, Jean-Philippe Huelin. Recherche le peuple désespérément, 2009, Bourin Editeur, 116p.[↩]
    Print Friendly, PDF & Email

    Partager :

    • Facebook
    • Twitter
    • LinkedIn
    • WhatsApp
    • Telegram
    Comprendre Crise débat démocratie Européennes Fiscalisation Gouvernement Liberté lutte Medef mutualité Peuple presse Protection sociale Sarkozy Services publics
    l'UFAL - Union des FAmilles Laïques
    • Website
    • Facebook
    • X (Twitter)
    • LinkedIn

    L'Union des FAmilles Laïques est un mouvement familial qui défend la laïcité, une vision progressiste et non familialiste de la famille, la protection sociale et les services publics, le féminisme, l'école républicaine, le droit au logement et l'écologie

    Articles liés

    Remettre en cause les subventions publiques à la LDH : un mauvais signal pour la démocratie

    Alerte sur les libertés associatives, tribune à l’initiative du Mouvement associatif

    Le carcan des mœurs tue ! #MahsaAmini

    Un commentaire

    1. Pingback: Education populaire : comprendre la nouvelle sociologie des territoires « Trop space.

    UFAL Flash

    Formulaire d'inscription à UFAL Flash, la lettre d'information de l'UFAL

    Carte des UFAL locales et départementales

    Voir en plein écran

    Évènements à venir
    Oct
    17
    mar
    20 h 15 min [Ufal Créteil] EcoCinéCréteil et... @ Cinéma La Lucarne
    [Ufal Créteil] EcoCinéCréteil et... @ Cinéma La Lucarne
    Oct 17 @ 20 h 15 min – 22 h 15 min
    [Ufal Créteil] EcoCinéCréteil et festival Alimenterre, ciné-débat "Tu nourriras le monde", 17 octobre, 20h15 @ Cinéma La Lucarne
    Ciné-débat autour du film « Tu nourriras le monde » Chers amis, Vous êtes conviés dans le cadre du festival Alimenterre et du cycle EcoCinéCréteil, mardi 17 octobre 2023 au CINÉMA LA LUCARNE, MJC Mont-Mesly-Madeleine Rebérioux, 100,
    Oct
    19
    jeu
    10 h 00 min Pas de bébés à la consigne ! Dan... @ Partout en France
    Pas de bébés à la consigne ! Dan... @ Partout en France
    Oct 19 @ 10 h 00 min – 19 h 00 min
    Pas de bébés à la consigne ! Dans la rue le 19 octobre ! @ Partout en France
    Partager :FacebookTwitterLinkedInWhatsAppTelegram
    Déc
    5
    mar
    10 h 00 min [Ufal Adour Côte Sud] Conférence... @ Saint-Vincent-de-Tyrosse 40230
    [Ufal Adour Côte Sud] Conférence... @ Saint-Vincent-de-Tyrosse 40230
    Déc 5 @ 10 h 00 min – 20 h 00 min
     Conférence « Laïcité et Liberté » avec la participation de Charles COUTEL et du référent laïcité départemental Mardi 5 décembre à la mairie de Saint-Vincent de Tyrosse pour la conférence (horaires et détails à venir) et à
    Voir le calendrier
    Ajouter
    • Ajouter au calendrier Timely
    • Ajouter à Google
    • Ajouter à Outlook
    • Ajouter au calendrier Apple
    • Ajouter à un autre calendrier
    • Exporter vers XML
    Membre de l'Unaf
    Facebook X (Twitter) YouTube LinkedIn RSS
    Mentions légales

    Type above and press Enter to search. Press Esc to cancel.

     

    Chargement des commentaires…