L’UFAL s’associe à l’appel à la montée de au mur des Fédérés de l’association des Amies et Amis de la Commune de Paris 1871
Affirmer nos idéaux de démocratie, de progrès social, ainsi que notre détermination à combattre la haine, le racisme, la xénophobie, c’est réaffirmer notre attachement aux idéaux de la Commune.
Avec une durée trop brève – 72 jours – les expériences mises en oeuvre durant les semaines de la Commune de Paris ont ouvert de nouvelles perspectives qui, par bien des aspects, restent très actuelles.
Quand un président de la République se fait élire en promettant de réduire la fracture sociale et de consulter le peuple si besoin, mais renie aussitôt ses engagements, comment ne pas penser à la Commune de 1871 qui imposait à ses élus le principe de révocation ?
Quand des lois liberticides transforment les travailleurs immigrés en clandestins, destinés à remplir les charters de la honte, comment ne pas évoquer la Commune de 1871 qui accueillait dans ses rangs des travailleurs luxembourgeois, belges, italiens, qui confiait l’équivalent du premier ministère du travail à un ouvrier hongrois et le commandement de ses armées à deux généraux polonais ?
Quand l’intégrisme impose sa chape de plomb à plusieurs pays, comment ne pas rappeler que la Commune de 1871 décrétait la séparation de l’Église et de l’État, instituait l’école laïque, gratuite et obligatoire, ouvrait la voie à l’émancipation des femmes ?
Et nous pourrions multiplier les exemples…
Il ne s’agit pas bien sûr de chercher dans son oeuvre des recettes toutes prêtes ; mais faire connaître ce moment glorieux de l’histoire de notre peuple peut faciliter la recherche de solutions novatrices aux problèmes d’aujourd’hui.
Les travailleurs, aujourd’hui comme en 1871, ont de nombreuses raisons de se révolter. En participant massivement le 25 mai à la montée au mur des Fédérés pour commémorer « cet espoir mis en chantier », vous manifesterez votre volonté de suivre les traces des communards qui montèrent à « l’assaut du ciel ».