Les ministres de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche ont présenté…
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Quelques mois après juillet 1789, la gauche française naît dans le sang versé, celui d’un…
Qu'il s'agisse d'annoncer ou de retranscrire l'UPL à Limoges, les médias locaux n'ont pas été…
L'institution scolaire et le principe de laïcité C'est à la République que nous devons l'invention…
Le 5 juillet 2007, le Président de la République adressait au Ministre de l’Éducation Nationale…
À la suite de la réduction du nombre d’heures de classe à l’école primaire et…
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Article publié avec l'aimable autorisation de l'Association des Professeurs de Lettres (APL). Paru dans le …
Lors de la campagne présidentielle, le candidat Sarkozy avait prononcé à Angers un excellent discours sur l’école. Judicieusement conseillé par celui qui jouait alors le rôle d’éminence grise, Henri Guaino, Nicolas Sarkozy avait su s’adresser à l’opinion qui, en France, reste très attachée au modèle républicain. Dénonçant « l’hypocrisie du bac qu’on brade peu à peu », « l’hypocrisie des grandes écoles qui accueillent moins d’enfants d’ouvriers et d’employés aujourd’hui que dans les années 50 », « l’hypocrisie de l’école à deux vitesses », Nicolas Sarkozy avait rappelé l’école à ses fondements républicains et à sa mission qui est de transmettre à chacun le savoir qui permet d’acquérir l’esprit critique et d’exercer, comme le soulignait Robespierre, toutes ses facultés.
On reste sidéré devant la capacité d’invention de l’Education nationale pour imaginer les solutions les plus saugrenues aux problèmes tragiques qui se posent à elle. Pour lutter contre l’absentéisme scolaire, selon Le Figaro du 7 juin 2008, le lycée professionnel Louis-Lumière à Chelles en Seine-et-Marne vient de faire miroiter des places de cinéma gratuites aux élèves les plus assidus. Pourquoi ne pas envisager de leur verser un salaire, tant qu’on y est ?
Quand on a appris à marcher sur la tête, il devient difficile de tenir sur ses pieds.