Emmanuel Macron reçu par les Évêques de France

C’est officiel, et c’est ce lundi 9 avril : le Président de la République française, et néanmoins laïque, sera reçu à la Conférence nationale des Évêques de France. « Un évènement inédit » selon Ouest-France : de fait, les esprits chagrins y verront une infraction provocatrice à l’art. 2 de la loi de 1905 : « La République ne reconnaît… aucun culte ». D’autant que, selon le journal, il s’agit de « redonner une place de choix aux cultes dans le cadre d’une laïcité apaisée ».

Le professeur Philippe Portier (successeur de Jean Baubérot, et titulaire de la chaire « Histoire et sociologie des laïcités » à l’École pratique des Hautes Études1 ) tente de nous rassurer : « Il y a chez [le Président], à mon avis, une démarche sincère basée sur la conviction qu’une société ne peut fonctionner à partir de la seule rationalité de l’État : celui-ci doit passer des compromis avec des forces extérieures, y compris religieuses ».
« En même temps », on va bien finir par se demander si, pour le Président de la République, la liberté de conscience et le principe de séparation, ce n’est pas « de la poudre de perlimpinpin ». À quand le retour au Concordat ?

  1. Une institution que nous avons précédemment couronnée, à propos de Valentine Zuber. []

L'Union des FAmilles Laïques est un mouvement familial qui défend la laïcité, une vision progressiste et non familialiste de la famille, la protection sociale et les services publics, le féminisme, l'école républicaine, le droit au logement et l'écologie

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