Qu’est-ce que l’UFAL ?

L’Union des FAmilles Laïques est une association familiale au sens de l’article L211-1 du Code de l’action sociale et des familles et l’un des sept mouvements à recrutement général de l’Union Nationale des Associations Familiales (UNAF).

L’UFAL est une association agréée :

Le rôle de l’UFAL est de :

  • définir et de défendre les droits et les intérêts matériels et moraux des familles, de les représenter en toutes circonstances, d’agir en leur nom et d’intervenir, notamment auprès des pouvoirs publics, des organismes semi-publics, des collectivités et des institutions publiques.
  • d’agir avec tous les partenaires constitutifs de la vie sociale, en vue de garantir les droits matériels et moraux des familles et de l’enfant, dans le respect de la laïcité, de l’État et de la société.

Les principes défendus par l’UFAL :

L’UFAL considère la famille comme une construction sociale qui regroupe des personnes en fonction de leurs désirs, de leur histoire et des contraintes de leur environnement économique et social. De ce fait, l’UFAL entend s’intéresser à toutes les familles et aider toutes celles qui en ont besoin, sans discrimination et dans la diversité des choix librement consentis.

Pour l’UFAL, la laïcité est d’abord un cadre juridique, applicable à tous et garantissant la liberté de conscience. Elle assure le respect de la pluralité du paysage familial et de la réalité des modes de vie, assurant ainsi l’égalité en droit de tous les citoyens.

Pour cela, l’UFAL défend les neuf principes républicains du XXIe siècle que sont la liberté, l’égalité, la fraternité, la laïcité, la démocratie, la solidarité, la sûreté, la souveraineté populaire et le développement écologique et social.

Les actions de l’UFAL

L’UFAL est un mouvement qui agit :

  • à l’intérieur des mouvements sociaux, par la participation aux manifestations et à divers collectifs d’associations (UNAF, France Asso Santé, CNAJEP, FHE, Convergences Nationale de Défense et de Promotion des Services publics, Collectif pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation)
  • en tant que mouvement d’éducation populaire, en produisant des propositions alternatives et en les exposant aux citoyens lors de l’organisation de réunions publiques ou en fournissant des orateurs à d’autres organisations du mouvement social pour leurs conférences.
  • en interpellant les responsables politiques et de la presse, par l’information et les prises de position publiques, les lettres ouvertes, l’organisation de débats publics…

Les commissions de l’UFAL

Destinées à optimiser notre militantisme, les commissions sont de grandes branches autour desquelles s’organisent notre réflexion et notre action. On compte actuellement 2 commissions transversales (Familles et Laïcité) et 6 commissions thématiques :

 

Pour une société plus solidaire

  • Malgré la richesse de notre pays, l’exclusion, le chômage et les inégalités se banalisent. Pour remédier à cette situation, il faut appliquer le principe de solidarité. A ce titre, nous nous opposons à la charité qui ne fait qu’entretenir la pauvreté et au démantèlement des services publics sous la pression des critères européens d’équilibre budgétaire, au profit d’entre-prises privées
  • Pour permettre à chacun de trouver sa place dans la société, l’UFAL se bat pour le respect des droits inaliénables que sont les droits au travail, au logement, à l’enseignement, aux soins. Tous ces droits doivent être opposables pour contraindre les pouvoirs publics de répondre aux besoins sociaux.
  • Parce qu’ils donnent l’accès pour tous et partout aux mêmes prestations dans des conditions économiquement viables, les services publics d’enseignement, de santé, de transports, etc. sont à développer.
  • Nous demandons :
    ❍ que chaque individu bénéficie d’une couverture sociale automatique ;
    ❍ la création d’une Allocation Sociale de l’Enfant et du Jeune (ASEJ) , jusqu’à son premier emploi stable, en s’appuyant sur l’idée que l’enfant citoyen en devenir et le jeune adulte ont droit à la solidarité nationale ;
    ❍ la création de nouveaux services publics : garde à domicile, service public de la petite enfance, aide aux personnes âgées, dépendance, service des eaux, etc.
  • Ceci implique :
    ❍ 
    que la protection sociale fasse l’objet d’un financement solidaire garanti réalisé grâce à la reconquête des 10 points de PIB (richesse nationale produite en une année) perdus en un quart de siècle de la part des revenus du travail et des cotisations sociales dans la valeur ajoutée ;
    ❍ une révolution fiscale ;
    ❍ une politique contre le chômage et la précarité, visant au plein-emploi.Pour une société plus démocratique. La démocratie est la forme politique qui permet l’expression libre de la volonté de chacun. Encore faut-il que les moyens réels en soient donnés à chaque homme et à chaque femme. Encore faut-il également que le pouvoir ne soit pas confisqué par quelques professionnels liés aux lobbies industriels et financiers.

Pour une société plus démocratique

La démocratie est la forme politique qui permet l’expression libre de la volonté de chacun. Encore faut-il que les moyens réels en soient donnés à chaque homme et à chaque femme. Encore faut-il également que le pouvoir ne soit pas confisqué par quelques professionnels liés aux lobbies industriels et financiers.

  • Pour assurer la formation du citoyen, il faut rendre à l’école sa force d’enseignement et d’intégration. Cela passe notamment par le rétablissement dans l’enceinte de l’école d’une laïcité pleine et entière, protégeant chaque enfant des lois du marché et des dogmes de sa religion ou de sa communauté, ainsi que du conditionnement médiatique ordinaire.
  • L’expression de la citoyenneté passe également par le combat pour l’égalité entre hommes et femmes, le droit à la contraception, le droit à l’avortement, le refus d’un « salaire maternel » de préférence aux modes de garde collectifs, etc. Ce combat pour l’égalité implique aussi une lutte sans merci contre les tentatives de retour à l’ordre moral et contre les discriminations racistes et antisémites qui ont caractérisé les différents fascismes.
  • Enfin, l’UFAL se bat pour une plus grande démocratie à l’échelle européenne, celle d’aujourd’hui et celle de l’élargissement. A cet égard, l’Europe démocratique se réalisera lorsque les pouvoirs émaneront directement du suffrage universel et non de structures lobbyistes comme la Commission européenne.

Pour une société plus républicaine

L’égalité en droits passe aussi par la reconnaissance de toutes les formes familiales existant dans notre société et la promotion d’une Europe laïque et républicaine.

  • L’UFAL se bat pour l’abolition des discriminations relatives aux différentes formes familiales existant dans notre société et pour l’égalité en droits – sociaux, fiscaux, successoraux – de tous les couples, qu’ils soient mariés ou non, hétérosexuels ou non. Déjà la reconnaissance légale du concubinage a été obtenue de haute lutte suite à une campagne de l’UFAL au moment du débat sur le PACS (article 515-8 du Code civil).
  • Au-delà de nos frontières, l’égalité de tous les citoyens européens passe par l’instauration d’un droit du sol européen et d’un droit social et familial européen tiré vers le haut.
  • Le droit à la différence ne doit pas aboutir à la différence des droits. L’UFAL est favorable au respect, dans la sphère privée, de tous les modes de vie et de toutes les cultures particulières que l’immigration peut légitimement amener à cohabiter en France, sous réserve que les droits fondamentaux soient respectés : libre consentement au mariage, par exemple…
L'UFAL dans l'histoire du mouvement familial

Les premiers mouvements familiaux furent des mouvements confessionnels (protestants dès la fin du 19e siècle, puis catholiques au début du 20e). En 1940, en application de la devise de l’État vichyste « travail, famille, patrie », le gouvernement du maréchal Pétain créa le premier ministère de la famille. En 1942 et 1943, se mit en place la première institution légale de représentation des familles. Elle était composée d’associations officielles, une par commune ou par canton, non obligatoires certes, mais ayant le même fond politique sans disposer d’autonomie. En 1945, une ordonnance du général De Gaulle remplaça le système pétainiste par une organisation à l’adhésion libre et d’orientation plurielle devenant une institution (Union des Associations familiales Française – UNAF) reconnue et financée par l’Etat, sous la forme d’un prélèvement sur les prestations familiales. L’objectif affiché était de développer la natalité en soutenant prioritairement les familles nombreuses. Les mouvements familiaux se sont alors développés dans une certaine diversité mais dans le sillon tracé avant-guerre. Les cléricaux, les fanatiques de l’ordre moral et les privilégiés de la société capitaliste en occupèrent les postes de commandes à tous les niveaux.

Période 1967-1979

La création et l’agrément du CNAFAL En 1967, André Fortané, militant bénévole de la Ligue de l’Enseignement, crée la première association familiale laïque. A cette époque, également président de la Fédération des Œuvres Laïques du Val d’Oise, André Fortané se bats contre l’idéologie dite de la « laïcité plurielle » prônée par la direction nationale de la Ligue. Les Assemblées générales annuelles de la Ligue sont alors agitées et un courant autour de Fortané se créé avec de plusieurs fédérations départementales de la Ligue ainsi qu’à l’extérieur certaines composantes du CNAL (Comité National d’Action Laïque) que sont les Francas, Fédération Cornec des Parents d’Elèves (futur FCPE), etc. Le courant Fortané regroupant les partisans d’une laïcité rigoureuse s’investit dans le mouvement familial en créant le CNAFAL (Conseil National des Associations Familiales Laïques). En 1977, le CNAFAL est agréé à l’UNAF comme mouvement associé puis comme mouvement adhérent. En 1979, le CNAFAL est admis à siéger au Conseil d’Administration de l’UNAF. Cette progression se réalisa à travers une triple bataille : – la bataille pour convaincre les laïques de la nécessité et de l’utilité du combat sur le terrain familial. – la bataille pour faire admettre dans l’UNAF le droit au mouvement associatif laïque d’être reconnu par l’Institution familiale. – la bataille pour la reconnaissance par les militants progressistes de la nécessité de lier les combats familial, laïque et social.

Période 1979-1988

Le développement du CNAFAL jusqu’à la scission avec l’UFAL Lorsque François Mitterrand devient président de la République, le CNAFAL n’a que deux ans agrément à l’UNAF. Il est alors un mouvement familial social, indépendant, politiquement pluriel et rigoureusement laïque. En 1983, le gouvernement à dominance socialiste va s’engager dans une politique libérale et néo-cléricale. C’est le temps de la loi Savary qui prétend, au mépris de la constitution républicaine, intégrer les écoles confessionnelles dans une Grand Service Public de l’Éducation Nationale tout en conservant leur caractère propre. Le CNAFAL lutta contre ces orientations gouvernementales. C’est alors qu’il devint évident que des militants du principal parti politique de soutien au gouvernement organisaient une prise en main du CNAFAL afin de mettre fin au dialogue critique. L’opportunité d’une manœuvre se présenta à l’occasion de l’AG annuelle de 1988 qui se déroula à Hourtin dans les Landes. Certains responsables du CNAFAL, dont André Fortané, Roger Labrusse et Annette Fortané souhaitaient, compte tenu de leur âge, prendre un peu de recul et sollicitaient une relève. Plusieurs associations locales virent alors le jour comme des champignons et en grossissant de manière frauduleuse les effectifs de certaines fédérations, des militants « indélicats » s’assurèrent une majorité factice afin de porter à la tête du mouvement l’un des leur accessoirement Sénateur socialiste. La trésorerie fut à l’époque transférée de façon opaque. Ces manœuvres partisanes, organisées par des militants socialistes de l’ex-FEN, provoquèrent le départ des fondateurs et des militants refusant l’inféodation à un groupe politico-syndical. Ils décidèrent de continuer leur combat dans un nouveau mouvement à caractères démocratique et pluraliste : l’Union des Familles Laïques (UFAL).

Période 1988 jusqu’à nos jours

La bataille pour la reconnaissance de l’UFAL dans l’UNAF Il fallut recommencer la guerre d’usure et de procédure habituelle en comptant cette fois le CNAFAL parmi les adversaires de l’UFAL. Le 21 septembre 1991, l’UNAF entérinait cependant l’agrément définitif du nouveau mouvement. L’UFAL s’attela alors à son développement afin de devenir un mouvement laïque d’éducation populaire dynamique tourné vers l’action.

L'UFAL en 20 questions

1. Qu’est-ce que l’UFAL ?

  • L’Union des FAmilles Laïques est une des 7 associations familiales à recrutement général adhérente à l’Union nationale des associations familiales (UNAF) dont le rôle est de : définir et de défendre les droits et les intérêts matériels et moraux des familles, de les représenter en toutes circonstances, d’agir en leur nom et d’intervenir, notamment auprès des pouvoirs publics, des organismes semi-publics, des collectivités et des institutions publiques, d’agir avec tous les partenaires constitutifs de la vie sociale, en vue de garantir les droits et moraux des familles et de l’enfant, dans le respect de la laïcité, de l’État et de la société.
  • Une association agréée par le ministère de la Santé au titre de la loi du 4 mars 2002 pour la représentation des usagers.
  • Une association agréée « Jeunesse et Éducation populaire » par le ministère de la Jeunesse, des sports et de la vie associative.

2. Pourquoi l’UFAL a-t-elle été créée ?

  • Pour s’inscrire, dans l’intérêt des citoyens et de leurs familles, sans distinction de classe, d’origine ou de croyance, dans un mouvement social émancipateur d’éducation populaire autour des principes de la République afin de permettre d’établir une égalité de fait et de rendre l’égalité politique reconnue par la loi.
  • Pour élaborer une pensée critique libérée de tous dogmes, idéologiques, religieux, économiques et financiers et cultiver la raison.
  • Pour promouvoir les principes universels de la République sociale : liberté, égalité, fraternité, laïcité, démocratie, solidarité, sûreté, souveraineté populaire et écologie (voir point 6).

3. Quand l’UFAL a-t-elle été créée ?

  • En 1988, André Fortané, président fondateur, crée l’Union des Familles Laïques (en savoir plus).
  • Depuis cette date, l’UFAL n’a cessé de développer ses activités de terrain et de communiquer ses idées et positions élaborer collectivement.

4. Pourquoi « Familles Laïques » ?

  • L’UFAL considère que c’est le citoyen (au sens générique du terme) qui est la base de la société et reconnaît que la grande majorité d’entre eux vivent en famille. La famille constitue donc une catégorie sociale incontournable au sein de laquelle se cristallisent les inégalités de la société. De fait la famille devient un élément du combat laïque et social.
  • Ces inégalités sont souvent le fruit du manque de prise en compte des changements de modes de vie et des demandes sociales : couples homosexuels, activité professionnelle des femmes, exigence de l’égalité hommes-femmes, mouvement d’émancipation des femmes, volonté d’autonomie des jeunes adultes, etc.
  • Pour l’UFAL, la laïcité est un principe grâce auquel la diversité du paysage familial et la réalité des modes de vie peuvent être prises en compte : appliquer la stricte séparation entre sphère publique et privée, c’est participer au mouvement vers la nécessaire égalité en droits de tous les couples.

5. Laïc ou laïque ?

  • Est laïc un membre d’une communauté religieuse qui n’est pas un clerc.
  • Est laïque celui qui est favorable à la stricte séparation entre la sphère privée et la sphère publique aussi bien dans les domaines idéologiques et religieux, qu’institutionnels ou économiques.
  • Est laïque celui qui est, par exemple et sans que ce soit exhaustif, aussi bien opposé au port des signes religieux visibles à l’école qu’hostile aux lits et consultations privés à l’hôpital.

6. Quels sont les principes défendus par l’UFAL ?

L’UFAL défend les neuf principes républicains du XXIe siècle : Liberté, égalité, fraternité, laïcité, démocratie, solidarité, sûreté, souveraineté populaire et écologie.

  • La Liberté pour l’autonomie du citoyen et non comme celle du renard dans le poulailler.
  • L’Égalité en droits de tous les citoyens quels que soient leurs origines, sexe ou couleur de peau et non le principe d’équité qui favorise les phénomènes de domination et d’exploitation.
  • La Fraternité comme liens d’amitié et de solidarité entre les citoyens qui partagent le même destin dans la communauté nationale. Ce principe met au cœur de notre action les combats antiraciste, féministe et pour la mixité spatiale, sociale et sexuelle.
  • La Laïcité : c’est la totale séparation de la sphère publique et privée, pas seulement dans le domaine idéologique et religieux, mais aussi dans le domaine institutionnel ou dans celui de l’économie. Pour l’UFAL, c’est la pierre angulaire du modèle de la république sociale et donc un moteur de l’action.
  • La Démocratie : le pouvoir du peuple, au peuple et par le peuple est un principe central pour l’UFAL, tant dans ses actions pour instaurer une société plus démocratique, à l’échelle du pays et de l’Europe, que comme principe de fonctionnement interne avec la place donnée au débat démocratique dans ses instances.
  • La Solidarité, comme rempart aux inégalités et aux replis communautaires. Cette solidarité permettant à toutes les couches sociales de vivre dans la dignité ne relève pas de la charité mais est prise à bras le corps par l’État social et le système de protection sociale.
  • Les Services publics et le système de protection sociale constituent l’outil indispensable au respect de ce principe. L’accès pour tous sans exception à l’enseignement, à une eau de qualité, à la prévention et aux soins médicaux, à la garde d’enfants de son choix, au logement, etc. sont des droits opposables. L’UFAL combat le processus de privatisation et de marchandisation croissante de tous ces secteurs qui ne conduit qu’au repli communautaire, au délitement social, à la croissance de la pauvreté et à l’aggravation des inégalités sociales.
  • La Sûreté comme le droit imprescriptible, pour tous les citoyens et leurs familles, stipulé à l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789, et non pas dans le sens de politique sécuritaire.
  • La souveraineté populaire comme point de passage obligé de toute décision importante concernant les citoyens et leurs familles
  • L’écologie comme moyen de développement humain respectueux de l’environnement, de solidarité entre les peuples et avec les générations futures, et non comme opposition au progrès de l’humanité.

7. Comment l’UFAL concrétise-t-elle tout cela ?

L’UFAL est un mouvement qui agit :

  • par des actions concrètes de solidarité et d’éducation en favorisant l’entraide et la réciprocité entre ses membres.
  • par la création de services dégagés des rapports marchands
  • en tant que mouvement d’éducation populaire en produisant des propositions alternatives et en les discutant à la base par l’organisation de réunions publiques.
  • en direction des responsables politiques, de la presse : par l’information et les prises de position publiques, les lettres ouvertes, l’organisation de débats publics…
  • à l’intérieur des mouvements sociaux, par la participation aux manifestations et à divers collectifs d’associations,

8. Comment l’UFAL est-elle organisée ?

  • L’UFAL compte environ 150 associations, implantées au niveau local, départemental et régional, réparties sur tout le territoire, fédérées en une association nationale (statuts).
  • Chaque association possède la personnalité morale, avec des statuts types et l’agrément de l’UFAL nationale, et développe ses propres actions de façon autonome.
  • Une fois l’an en Assemblée générale, les délégués des UFAL départementales se dotent d’un Conseil d’administration national, d’un Bureau national et d’un président national (organigramme).
  • Les grandes orientations sont décidées collectivement et démocratiquement lors des instances de l’association, que ce soit au niveau local, départemental, régional ou national, notamment par la discussion et l’adoption d’un rapport d’orientation à chaque échelon.

9. Quels sont ses partenaires associatifs ?

  • L’UFAL est membre du CNAJEP (Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire).
  • Au niveau européen, l’UFAL agit au sein de la Fédération Humaniste Européenne (FHE) pour une construction européenne progressiste et laïque.
  • L’UFAL est membre du Collectif laïque réunissant 21 associations de promotion et de défense de la laïcité.
  • L’UFAL est membre de France Asso Santé pour défendre les patients
  • L’UFAL est membre de la Convergence Nationale des Collectifs de Défense et de Promotion des Services Publics
  • L’UFAL est membre du collectif pour une Sécurité Sociale de l’Alimentation
  • L’UFAL est fondatrice du Collectif deux Peuples, Deux Etats afin d’oeuvrer à la paix au Proche-Orient

10. Qu’est ce que n’est pas l’UFAL ?

  • L’UFAL est anticléricale (elle s’oppose au fait qu’un groupe puisse imposer son dogme au reste de la société), mais elle n’est pas antireligieuse : elle protège toutes les libertés religieuses, toutes les croyances, à condition qu’elles restent dans la sphère privée.
  • L’UFAL n’est pas un parti politique ou l’outil d’un parti, d’un syndicat ou d’une autre association. L’UFAL est rigoureusement indépendante dans les idées qu’elle défend et les actions qu’elle mène. L’UFAL ne présentera et ne soutiendra aucun candidat aux élections politiques. Par contre, chaque adhérent à titre individuel est libre de ses choix mais sans impliquer le sigle de l’UFAL.

11. Comment garantir cette indépendance ?

  • En se positionnant avant tout au niveau des idées qu’elle défend ou combat, et non pour ou contre des partis ou d’autres organisations.
  • Par l’autonomie financière.
  • En restant lié au peuple, à ses citoyens et à leurs familles.
  • En ayant à sa tête des militants 100 % bénévoles dont l’action est totalement gratuite.

12. Comment l’UFAL finance-t-elle ses actions ?

  • Grâce aux adhésions et aux dons de ses adhérents
  • Grâce au fonds spécial (voté par le Parlement) de la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) en fonction de son nombre d’adhérents.
  • L’UFAL comme toute association d’éducation populaire peut mener des actions spécifiques qui peuvent être financées par les collectivités territoriales, institutions étatiques ou européennes.

13. Dans quelles institutions siège-t-elle ?

  • L’UFAL siège à l’UNAF.
  • L’UFAL siège au Haut Conseil de la Famille institué en 2009.
  • Au niveau local, dans les UDAF (Unions départementales des associations familiales) et dans les instances où celle-ci est représentée (comme les Conseils d’Administration des Hôpitaux, d’offices HLM ou des Caisses d’Allocations familiales ou des CPAM).
  • Dans les Commissions des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQ) des hôpitaux et autre service de soins

14. Où l’UFAL est-elle implantée ?

  • Dans tous les départements français.

15. Comment l’UFAL agit-elle au niveau local ?

Les UFAL ont vocation à intervenir dans tous les domaines où l’intérêt des citoyens et de leurs familles est concerné : travail, logement, environnement, éducation, protection sociale, services publics…

  • par la tenue de permanences sociales et de consommation ainsi que de conseils juridiques gratuits ;
  • par l’aide familiale aux leçons et à la promotion de la lecture et l’animation d’activités de loisirs éducatifs, etc.
  • par l’organisation de manifestations autour des thèmes qui lui sont chers.
  • par des actions de solidarité et d’aide pour l’accès aux soins ou pour l’écologie

16. De quelle manière puis-je participer à l’action de l’UFAL ?

  • En prenant part aux débats publics que nous organisons et qui sont bien souvent un lieu d’élaboration de notre pensée critique.
  • En diffusant nos idées et notre combat autour de vous, à vos amis et voisins et aux personnes dont vous pensez qu’elles pourraient être intéressées de notre action.
  • En participant aux actions menées par l’UFAL de votre localité comme bénévole, selon vos centres d’intérêt ou votre profession.
  • En endossant des responsabilités au sein de l’association, que ce soit pour développer les actions de l’UFAL mais aussi pour nous aider dans le travail administratif ou financier.
  • En prenant part à la préparation de manifestations que nous organisons, car c’est souvent le temps et la « main d’œuvre » qui nous sont les plus précieux.
  • En participant à la conception de nos médias par l’envoi d’articles ou de comptes-rendus des manifestations
  • En faisant partager aux autres membres vos réflexions, vos connaissances et vos envies.

17. Comment participer aux débats des commissions au sein de l’UFAL ?

Destinées à parfaire notre efficacité, les commissions thématiques sont de grandes branches autour desquelles s’organisent la réflexion et l’action.

  • On compte aujourd’hui 7 commissions : Laïcité, Politiques familiales, Santé – Protection sociale, Ecole, Logement, Développement écologie et social et Féminisme
  • Ils sont tous dotés d’une liste de discussion électronique sur laquelle les débats et les grands rendez-vous militants trouvent leur place.
  • Ils sont animés par un responsable qui coordonne les actions et anime un blog
  • Ils nécessitent la participation sur le terrain de correspondants qui font le lien entre l’actualité du secteur dans leur région, les médias et interlocuteurs locaux et la commission thématique.

18. Quels liens ont ces commissions avec la laïcité ?

  • Le principe laïque ne s’applique pas uniquement au domaine idéologique et religieux. Il s’inscrit dans la stricte séparation de la sphère privée et de la sphère publique dans tous les domaines : au nom de la laïcité, nous sommes hostiles aux signes religieux visibles à l’école, mais aussi aux lits privés dans les hôpitaux publics.
  • La privatisation croissante des services relevant de la solidarité nationale comme l’eau, la santé, nous incite à revendiquer l’application du principe laïque dans ces domaines.

19. Comment s’informer davantage sur l’UFAL ?

20. Pourquoi et comment adhérer ? Qu’est-ce que cela va m’apporter ?

  • Votre adhésion sera un véritable soutien dans notre action pour une société plus solidaire, plus républicaine et plus démocratique, car vous joindrez votre voix à celles des milliers de familles adhérentes que nous regroupons.
  • Vous contribuez à donner aux laïques et républicains une voix encore plus forte dans l’institution familiale UNAF mais aussi dans le mouvement social
  • Plus encore, venez militer à nos côtés pour agir concrètement pour des principes auxquels vous croyez.
  • Pour adhérer : cliquez ici.
  • La cotisation annuelle est de 24 € + 12 € pour l’abonnement au trimestriel UFAL INFO.
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