L’UFAL se réjouit de l’avis de cette autorité morale que le Président de la République s’est engagé à suivre.
C’est maintenant au tour du législateur d’inscrire rapidement à l’ordre du jour ce sujet. Il devra définir une méthodologie et un calendrier précis, qui devront absolument éviter les blocages par une minorité réactionnaire comme nous l’avons vécu au moment du débat sur le mariage pour tous.
Les adaptations du droit à l’évolution de notre société se sont en effet arrêtées au milieu du gué lors du dernier quinquennat. Il est temps de reprendre le travail, car la « PMA pour toutes » n’est pas le seul sujet, il y a par exemple beaucoup à faire sur la filiation.
La « PMA pour toutes » est une avancée pour l’autonomie, la liberté de disposer de son corps et l’égalité de toutes les femmes que notre législation actuelle empêche, obligeant des milliers de femmes à se rendre dans les pays limitrophes qui l’autorisent.
Le législateur devra se préoccuper de plusieurs questions comme le risque de pénurie de gamètes, car les donneurs de sperme sont en nombre insuffisant, et la prise en charge des frais. Comme il ne saurait être question de prioriser l’accès aux gamètes en fonction du type de demande, une campagne renouvelée d’incitation aux dons de sperme et des moyens permettant des conditions optimales d’accueil dans les CECOS devront accompagner l’accroissement de la demande qui en résultera.
L’UFAL sera également attentive à ce que les grands principes de la bioéthique comme l’anonymat et la gratuité du don soient garantis.
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