Proposition 24
Faire de l’autonomie et de la sécurité alimentaires des priorités. 70 % des besoins alimentaires dans le monde sont couverts par l’agriculture locale et de proximité, non par l’industrie agroalimentaire et la grande distribution.
Il est nécessaire de renforcer cette production/distribution locale en donnant des aides à l’agriculture locale, en privilégiant l’agriculture biologique (afin notamment de fournir les écoles), en aidant la création de coopératives où les producteurs locaux peuvent aller vendre leurs produits à la population locale. Ces aides doivent être mises sous condition de cahier des charges afin de garantir leurs utilisations.
Proposition 25
Modifier en profondeur les logiques de production et de consommation, et notamment revenir à une logique de production relocalisée à proximité des consommateurs.
Encourager la consommation responsable, qui est une façon de résister à la loi du marché imposée aux consommateurs. En cela, elle peut avoir un impact sur le coût réel des produits et leur effet sur l’environnement.
Proposition 26
Engager une planification de la réduction globale de la consommation d’énergie pour réduire la pollution et lutter contre le changement climatique et ainsi assurer une meilleure qualité de vie.
Proposition 27
Faciliter l’accès aux pratiques de prévention et de soins en matière de santé privilégiant une prise en compte globale de l’être humain. La prise en compte de la santé environnementale est un impératif de premier ordre qui comprend les aspects de la santé humaine, y compris la qualité de la vie, qui sont déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux et esthétiques de notre environnement (définition de l’OMS). Cela passe entre autres par une conversion écologique de l’agriculture et de l’industrie afin de réduire drastiquement l’utilisation massive des produits chimiques (pesticides, perturbateurs endocriniens…) dont les conséquences sanitaires à long terme sont catastrophiques.
En matière médicale, la recherche scientifique doit être encouragée dans le domaine des médecines alternatives qui peuvent avoir une utilité en appui des techniques thérapeutiques classiques dès lors qu’elles participent à une amélioration du bien-être des patients et renforcent l’efficacité des traitements.
Retrouvez les autres propositions de l’UFAL à l’adresse : ufal.org/elections2017