Compte-rendu du Collectif national contre les franchises et pour l’accès aux soins pour tous du 12/01 à Paris

Etaient présents: Bruno Pascal Chevalier, Bernard Hess et Dominique Mezzi (LCR),
Michèle Teule (Médecins du Monde), Alain Caillot (Sud Protection sociale), Lucas
Jourdain (UNEF), Annick Flageollet et Antoinette Karlinsky (La santé n’est pas une marchandise), Michaël Dubois,Cécile Moutte et Claude Pigement (Parti Socialiste),
Laure Naidenov (Association médicale de défense et des droits des malades), Vincent
Loiseau (HES), Laurène Pasquier (MJS), Jean-Claude Chailley (Résistance sociale et
Convergence services publics 75), Bernard Defaix (Convergence nationale services
publics), Pascal Caboret (SMG et collectif de Nantes), Patrick Hallinger (UGFF-CGT),
Anne le Loarer (UD Paris CGT), Nicolas Galepides (Sud PTT), Thierry Lescant (Union syndicale solidaires), Marie Christine Fararik (fédération Sud santé sociaux),
Bernard Bosc (Réseau féministe Ruptures), Pierre Cours-Salies (Collectifs anti-libéraux), David Belliard (Sidaction), Bernard Coadou (Collectif 33), Jérôme
Martin (Act-Up Paris), Jean-Pierre Martin et Pierre Paresys (USP), Dolores
Meunier (UNGMS), André Cicollela (Les Verts), Françoise Nay (Coordination nationale des hôpitaux et maternités de proximité), Anthony Gouas (Aides), Philippe Gasser (
Collectif 30, ATTAC, USP), Garance Upham, Lucette Guibert et Slim Ghedamsi (UFAL), Clotilde Mahaut (USP et Collectif des jeunes médecins contre les franchises), Lionel Barre (FSU), Bernard Teper (UFAL et ATTAC).
Etaient absents excusés: Isabelle Lorand (PCF), UNAM, UNRPA, MGET

1er point: Bilan et perspectives
Débat général sur le bilan du Collectif national avec la présence de Bruno Pascal
Chevalier.
2ème point:Propositions
A) Le principe d’un communiqué de presse en soutien à Bruno Pascal Chevalier est
validé. Il sera finalisé dans le groupe de travail qui se réuni le lundi 14/1 au
siège de l’UFAL à 16H30 (il est noté en annexe de ce CR)
B) Les différentes propositions suivantes ont été mises en débat, elles sont
rapportées avec l’état de la réflexion du Collectif national :
1) Nécessité d’un fonctionnement plus collectif : un comité d’animation,
composé pour l’instant de 5 personnes, mais ouvert à tous ceux qui souhaitent y
participer, va coordonner nos diverses actions et se réunir mensuellement ;
2) Le collectif national se réunira une fois tous les trois mois et chaque fois
que l’actualité l’exige
3) Intervention au moment des EGOS : des interventions publiques sont
encouragées sur le plan national dans la semaine du 4 au 10 février 08 et le 8
février à Paris. Plusieurs propositions d’interventions ont
été faites : un rassemblement, la diffusion d’un  » livre noir » de
l’accès aux soins, sur la base notamment des témoignages liés aux actions
des camarades dont Bruno Pascal Chevalier.
4) Lien informatique : il est à améliorer, la pétition  » Lehmann  » contre
les franchises ne peuvent plus être gérée par les initiateurs, elle semble devoir
être reformulée et actualisée ; une aide doit être apportée également à B-P
Chevalier pour la gestion de son site ;
5) Un nouveau courrier va être adressé aux confédérations syndicales ;
6) La proposition d’appel à un Grenelle de la Santé n’a pas fait consensus ; le débat continuera donc.
7) Il est proposé d’envoyer un courrier mensuel aux CAM et au gouvernement,
relayé par des interpellations de députés, pour demander des comptes sur
l’utilisation de l’argent des franchises selon les promesses du gouvernement, en
direction de la prise en charge des cancéreux et malades d’Alzheimer et des soins
palliatifs
8) Le représentant d’Act Up Paris a fait plusieurs propositions. L’une
d’entre elles, mettre à disposition sur le site internet du matériel
(affiches et / ou bandeaux pour coller sur les affiches électorales du type  » il a
voté pour les franchises, contre les malades « ) a
suscité l’intérêt des personnes présentes. Deux représentants de partis politiques
(PS, LCR) se sont proposés pour évaluer les risques juridiques
théoriquement courus, sans que personne ne prenne ces risques théoriques
comme obstacles à cette action. Des représentant(e)s de province ont
insisté pour que le matériel soit facilement disponible, pour éviter les
problèmes qu’ils ont pu connaître par rapport à la précédente affiche.
Un format de bandeaux facilement téléchargeable, imprimable et
photocopiable pourrait faire l’affaire. Une autre proposition consiste à
écrire aux candidats pour les municipales pour avoir leur avis sur les
franchises.
9) Diverses actions sont en réflexion, de suggérer à chaque malade de
déclarer en « frais » ses dépenses annuelles individuelles de santé. Cette idée a
été émise par Bruno Pascal, qui y voit un moyen de
continuer à médiatiser une prise de parole individuelle et collective
des personnes qui ne la prennent pas d’habitude.
10) La proposition de changement de nom de notre collectif ( » collectif pour
l’accès aux soins pour tous « ,  » sauvons notre sécu « , « Collectif pour
l’abrogation des franchises et pour l’accès aux soins pour tous ».etc.) n’a pas
fait consensus ; le débat continuera donc.
11) L’intégration des dynamiques locorégionales (des différents collectifs
provinciaux existants) doit se faire pleinement dans notre collectif de structures
nationales (l’ouverture de la liste de discussion samizdat va être mis en débat).
12) Nous devrons prendre une position concernant la manifestation nationale du samedi 29 mars 08 organisée par un collectif d’associations de personnes handicapées et invalides qui s’annonce massive.
13) De nombreuses personnes qui ne représentent pas des associations de malades étaient d’accord avec l’impératif de mettre en avant la parole des malades et handicapé(e)s. Cette idée suscite encore des réserves compréhensibles, et qui ont été exprimées (attention à la victimisation, attention aux autres personnes que celles qui se définissent comme « malades », nous sommes tous et toutes des malades ou des handicapées en puissance, utilisons plutôt ‘idée de citoyenne, d’usager(e) du système de soins, etc.). Mais le témoignage de Bruno Pascal a aussi imposé l’idée qu’une parole de malade n’était pas que de l’ordre de la compassion, elle était aussi politique.
bernard.teper@ufal.org
0608104452

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