LA QUESTION. Sur fond de lutte contre le séparatisme islamiste, l’Observatoire de la laïcité, organe consultatif créé en 2007 et placé sous l’autorité du premier ministre afin «d’assister le gouvernement dans son action visant au respect du principe de laïcité», est pris sous le feu des critiques. En un mot, il n’en ferait pas assez, notamment son président, Jean-Louis Bianco, ancien cacique socialiste, et son rapporteur général, Nicolas Cadène. À tel point que Matignon a annoncé cette semaine sa volonté de «renouveler» l’instance afin qu’«elle soit davantage en phase avec la stratégie de lutte contre les séparatismes».

D’où peut provenir cette scission entre les deux laïcités, avec ou sans adjectif ? Selon le militant laïque, trois forces entrent en jeu : «Il y a bien sûr la montée de l’islamisme politique mais aussi la prégnance d’un idéal individualiste, issu des États-Unis, qui ne voit dans la laïcité française qu’une atteinte insupportable aux libertés individuelles. Dès 1983, la gauche de gouvernement, elle, a dû trouver un horizon de remplacement devant son recul sur le terrain des luttes économiques et sociales. C’est l’époque de SOS Racisme et de la Marche pour l’égalité transformée en Marche des beurs». « Pour une partie de la gauche, les musulmans sont devenus les nouveaux prolétaires», abonde Charles Arambourou. ».

Pour lire l’intégralité de cet article sur son site d’origine

En savoir plus sur UFAL

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading

Exit mobile version