Il ne le sait pas encore, mais l’Euro est mort. Enfin, pas tout à fait, mais l’agonie a commencé. La crise ouverte à l’automne 2008 est de même nature et gravité que celle de 1929, et la zone euro, comme toute zone monétaire le fait inéluctablement un jour, arrive au bout du chemin, revivant ce qu’ont vécu dans les années 30 la zone sterling ou le bloc-or : dislocation quand la défense nationale des intérêts de la classe capitaliste reprend le pas sur leur défense collective.

D’une part, l’UEM est désarmée devant la crise de l’euro, sa renonciation initiale à la maîtrise politique des marchés leur ayant laissé un pouvoir dont l’exercice sans aucune entrave la met en sérieux danger, et ce d’autant plus que, d’autre part, le pays-clé, l’Allemagne, ne semble pas vraiment décidé à supporter le coût à même d’en assurer la pérennité, les appels à l’action rapide n’empêchant pas les tergiversations.

Des institutions européennes impuissantes

Le difficile accouchement de l’accord trouvé fin mars sur l’aide à la Grèce a marqué le début de la fin, le cas Trichet montrant que la Banque centrale européenne a vite perdu la main : très opposé le mardi 25 à l’arrangement conclu entre la France et l’Allemagne (« Tout ce qui irait dans le sens d’une déresponsabilisation des membres de la zone euro est mauvais à nos yeux » ; « Si le Fonds monétaire …  exerce à la place de l’Eurogroupe, à la place des gouvernements, leur responsabilité, c’est évidemment très très mauvais »), il prend un virage à 180 ° le lendemain, affirmant qu’il a été mal compris (« Je suis extrêmement content que les chefs d’Etat et de gouvernement aient été en mesure de trouver une solution viable »), arguant que l’intervention du FMI sera minoritaire et que la décision d’intervention relèvera de l’expertise européenne (l’honneur est sauf, charbonnier reste maître chez soi).

De même, quand Axel Weber, président de la Bundesbank et donc au Conseil de la BCE, s’irrite, un mois plus tard, que le FMI aille au-delà de ses missions en s’occupant de traiter en Grèce un problème de liquidités bancaires, c’est la bureaucratie européenne qui réitère son dépit d’avoir ce pouvoir de décision qu’elle avait progressivement arraché à l’instance politique et aux bureaucraties nationales, depuis l’engagement européen dans une union monétaire avec banque centrale indépendante, et qu’elle croyait gravé dans le marbre par le Traité de Lisbonne.

Hélas, une monnaie est par nature nationale et ne peut en aucune manière échapper au pouvoir politique. Ce que d’ailleurs Trichet reconnaissait amèrement en applaudissant les chefs d’Etats et de gouvernement d’avoir pris leurs responsabilités et d’être les maîtres d’œuvre du mécanisme d’aide. Il avait peut-être oublié qu’à la réunification, Khöl avait imposé à la Bundesbank de donner un mark-ouest contre un mark-est, et non contre dix, comme elle le souhaitait (mais sa compétitivité a ensuite permis à l’Allemagne d’en faire supporter le coût à ses partenaires européens, via des taux d’intérêt élevés). Et Mme Lagarde a ces jours-ci remué le couteau dans la plaie : ce sont là « des pudeurs de jeune fille », il n’y a « aucune disgrâce » à recourir au FMI

La Commission européenne, que l’on avait crue perdue corps et biens, a beau affirmer (28 avril,) par la voix de Barroso, que « les États membres de la zone euro, la Commission et la BCE sont déterminés à stabiliser la zone euro », c’est pure communication à l’adresse des marchés, pures « paroles verbales », puisque son président ne cite pas le FMI, qui est quand même en charge de l’expertise de la situation et qui, de surcroît, semble prendre en main l’organisation du futur de l’aide en prévoyant déjà de rajouter une dizaine de milliards à son engagement initial. De plus, Barroso ne mentionne, ni les moyens d’intervention possibles (il écarte simplement toute idée de restructuration de la dette grecque), ni la pierre d’achoppement essentielle : les conditions de cette aide, diversement appréciées selon les parties prenantes à l’accord, selon que l’on souhaite avant tout mettre fin à tout risque de contagion ou que l’on préfère obtenir des garanties de « bonne » conduite une fois les fonds obtenus. Aux dernières nouvelles, elles seraient totalement extravagantes puisqu’on demanderait à la Grèce de réduire son déficit de 10 points de PIB en 2 ans !

Le problème de l’UE est que l’euro est mal né, congénitalement non viable car la zone euro est privée d’organes essentiels du fait qu’elle fut construite pour imposer l’option néo-libérale d’austérité salariale générale. À cette fin, les États ont délégué le pouvoir de décision à une bureaucratie protégée de l’intervention politique des populations, suivant la logique exprimée par M. Camdessus, ancien directeur du FMI : les marchés, supposés efficients, autorégulateurs, etc. sont là pour empêcher les politiques de faire des bêtises. C’est ainsi que dans la zone euro, l’absence de pouvoir politique a ouvert un boulevard à l’émergence d’une bureaucratie européenne toute puissante tant qu’elle pouvait diriger par délégation les politiques anti-salariales que les bourgeoisies européennes avaient du mal à faire passer par le canal national, mais aussi tant que les intérêts nationaux convergeaient avec la vision zonale.

D’une part, en effet, la monnaie est créée par l’endettement auprès des banques commerciales, qui se refinancent nécessairement auprès d’une banque centrale, elle-même contrainte par les performances extérieures de la nation ou la capacité de celle-ci à s’endetter auprès d’elle. En un mot, pas de monnaie privée sans monnaie publique. De même, une zone monétaire suppose un prêteur en dernier ressort, une banque centrale qui refinance toutes les banques de la zone, donc une nation qui tienne la baguette, comme les Etats-Unis quand la Fed refinançait à guichet ouvert les banques européennes qui prêtaient des dollars (mécanisme de l’eurodollar). Enfin, il lui faut, en cas d’hétérogénéité des structures productives et donc de la compétitivité des économies nationales, un mécanisme de redistribution. Au total, pour que ça marche, il faut que la Banque centrale puisse financer les États en cas de besoin, et il faut un Trésor public européen pour gérer fiscalité et dette publique (on ne dira pas souveraine !) ce qui suppose un pouvoir politique européen, dont on voudrait nous persuader qu’un « gouvernement économique » pourrait tenir lieu.

D’autre part, avec la financiarisation et la globalisation des marchés, la dette publique est redevenue, comme au 19ème siècle, le canal du pouvoir de la fraction financière de la bourgeoisie (aujourd’hui, les marchés financiers et, particulièrement, les agences de notation). Car en économie capitaliste, la dette publique est le vecteur du pouvoir de la classe dominante, des « hommes aux écus » : quand la dette est émise non plus par le Trésor auprès d’une Banque centrale nationalisée, mais auprès des marchés, ceux-ci peuvent imposer à l’État une gestion des affaires publiques qui va dans le sens de leur propre intérêt (celui de la bourgeoisie financière et des managers financiers), même si cela peut les mettre en conflit avec la bureaucratie d’État quand elle a une autre vision de l’intérêt général.

C’est bien ce qu’il se produit en ce moment : les banques ont prêté des sommes importantes à des États assoiffés de liquidités par la mise en place d’un cercle vicieux austérité-réduction des  recettes fiscales et sociales-hausse des dépenses correspondantes-déficit-dette-austérité pour respester le Pacte de croissance et de stabilité-etc.. La construction européenne incite les États à rechercher la compétitivité, donc à réduire les coûts salariaux et pour cela à jouer la concurrence fiscale, ce qui ne fait qu’aggraver les disparités. Le Pacte de stabilité était censé éviter que les États relâchent leur discipline salariale, sur le même principe que l’étalon-or, mais le Pacte interdit les ajustements par la dévaluation, puisque la monnaie est unique et donc les parités absolument fixes (sauf à quitter la zone et perdre les avantages qui y ont fait adhérer). Avec la crise financière, qui aggrave les difficultés des finances publiques, les États oublient le Pacte et s’en remettent aux marchés, n’ayant pas de solution européenne. Devant le vide politique au niveau de la zone, lesdits marchés (c’est-à-dire les institutions bancaires et financières, dont les agences de notation, et leurs dirigeants) ont tout loisir de la transformer en champ de jeux spéculatifs, les taux devenant de plus en plus prohibitifs (au-delà de 10 % pour la Grèce, au-delà de 5% pour le Portugal, mais ils vont vite grimper avec le récent déclassement de ce pays, et l’Espagne ne va pas tarder à suivre).

Quand la situation devient vraiment critique, quand s’installe une spirale de hausse des taux qui accroît la charge de la dette de sorte que cela fait craindre pour la solvabilité du pays, ce qui abaisse sa notation et fait monter les taux, etc., alors vient alors l’heure de la reprise en main politique. La Grèce a ainsi finalement dû se résoudre à demander l’aide de l’UE et du FMI, alors qu’elle aurait préféré, notamment pour des raisons politiques, éviter d’en arriver à cette extrémité (ce qui n’est « pas une disgrâce », la consolent ceux qui l’ont poussée à le faire !). Car la bureaucratie européenne est sans armes, la Commission européenne comme la BCE n’étant pas plus que le FMI à même d’imposer la purge de plans d’ajustement structurel sans l’appui des bureaucraties nationales et la capacité politique des États à les faire accepter.

Des Etats-nations concurrents et donc peu enclins à la solidarité

La crise et le refus du peuple grec de payer les frasques financières de ses gouvernants, refus annonciateur de refus ultérieurs dans d’autres pays, ont obligé les Etats, la politique, à reprendre la main. Mais lesdits Etats ne veulent pas payer, parce qu’ils ne peuvent pas se décider à payer, parce que la mondialisation, qu’ils ont « choisie », les met en concurrence dans leur insertion dans les relations économiques et financières internationales. Sauf à mettre en cause la mondialisation, il faut toujours plus de pression sur les salaires, notamment par la flexibilisation du marché du travail, toujours plus de réduction de l’Etat-providence, notamment par la diminution du nombre de fonctionnaires et autres mises à la réforme des services publics.

L’UE, au départ simple « association de nations souveraines » a évolué vers plus d’intégration, prétendant protéger les adhérents de la dureté de la compétition mondiale, protéger les populations des coûts sociaux des dévaluations compétitives, mais l’UEM, qui devait être le vecteur de cet espoir n’a pas été jusqu’au bout de sa logique implicite : intégration politique et transfert de souveraineté. Ainsi la BCE est là, mais les traités européens lui interdisent de financer les Etats, etc. Et le Tribunal fédéral allemand l’a bien martelé dans sa décision du 30 mars 2009 : le Traité de Lisbonne est acceptable parce qu’il ne fait pas de l’UE un super-Etat, et pour pallier le  « déficit démocratique structurel » dont il souffre, les prises de décisions de l’UE doivent associer le Parlement allemand. Cela semble faire retour au Discours de Bruges de M. Thatcher refusant notamment toute idée de perte de souveraineté monétaire.

Cette décision que d’aucuns qualifient de « scélératerie » contre l’Europe, est constitutif du mouvement qui éloigne l’Allemagne de l’idée d’une UE coopérative et dans le cadre duquel elle joue son propre jeu, sa politique économique et sociale mettant à mal les économies européennes non compétitives, c’est-à-dire importatrices et consommatrices, au premier desquelles l’économie française. Ce qui explique le débat franco-allemand sur la coordination des politiques économiques et sociales, supposant un « gouvernement économique » dont ne veut pas entendre parler l’Allemagne : nous avons fait les efforts nécessaires, faites de même, répond-elle à ceux qui lui reprochent de comprimer sa demande intérieure et de fermer ses débouchés à ses partenaires.

L’Etat clé de la zone euro devrait prendre en charge le fonctionnement de la zone, comme l’Angleterre pour l’étalon-or ou les Etats-Unis pour Bretton Woods, mais il faudrait que l’Allemagne puisse supporter des sorties de capitaux, ce qui n’est pas le cas : ce n’est pas la productivité réelle du travail qui fait la puissance économique de l’Allemagne et la force du mark, pardon, de l’euro, c’est l’extrême rigueur salariale instaurée par Schröder. L’économie allemande est le pivot de l’UE, mais elle est elle-même contrainte par son insertion dans une économie mondiale dominée par le duopole Etats-Unis-Chine et la zone mark ne s’est étendue à l’Euroland que pour en tirer bénéfice, sans engagement d’en être responsable : le Trésor allemand n’est pas devenu celui de la zone euro.

Par sa capacité exportatrice, construite sur les sacrifices de sa population, l’Allemagne a fait l’euro fort, ce qui a longtemps permis aux autres pays de la zone d’emprunter à des taux bas. Comme ces pays ont fait, face aux contraintes du néo-libéralisme, des « choix » politiques de vie à crédit, en développant la consommation et diverses bulles, notamment immobilière en Espagne, ils ont échoué à faire converger leurs structures productives vers celles des pays « rigoureux ». La crise étant venue, l’Allemagne devrait donc payer une deuxième fois, ce qu’elle n’envisage qu’avec plus que de la réticence, on peut le comprendre. Quid alors ?

Quand on reproche à la Grèce d’avoir triché sur les chiffres et d’avoir ainsi mis le doigt dans l’engrenage qui broie maintenant tout l’édifice euro, on ne peut croire que ce fut forcément sans l’accord tacite des instances responsables et qui souhaitaient fortement que l’élargissement envisagé se fît. Dans la même veine, la Banque de France avait présenté de faux bilans hebdomadaires pendant l’année 1924-1925, afin de sauver le franc de la spéculation. Arrivé au pouvoir par le refus populaire de la rigueur, et cependant contraint de la continuer, le Cartel des gauches buta contre le « mur de l’argent » et dut quitter le pouvoir, laissant finalement Poincaré choisir de dévaluer plutôt que d’imposer une rigueur à l’anglaise dont il avait pu constater les effets politiques et sociaux.

Et si la Grèce a ensuite présenté des comptes arrangés pour masquer la profondeur des dégâts, c’était pour crédibiliser ses finances et pouvoir continuer à emprunter sur les marchés financiers à des taux supportables. L’illusion dissipée, l’accord sur la Grèce était supposé pouvoir redresser la situation sans devoir être mis en œuvre : selon le chef de l’Etat français, « l’objectif est de ne pas s’en servir (…) Nous attendons qu’il se traduise par une normalisation des marchés à l’égard de la Grèce », et la chancelière allemande insistait bien, à son tour : le soutien européen n’interviendra « qu’en dernier recours ». Car chacun espérait bien ne pas avoir à payer, que les engagements de l’Etat grec à réussir à imposer à sa population de gros sacrifices ne buteraient pas sur la  limite d’acceptation sociale avant que le « dernier recours » ne soit nécessaire (ce qui a jusqu’ici marché pour l’Irlande, ou des coupes claires dans les finances publiques, telle la forte baisse – jusqu’à 18 % – des salaires des fonctionnaires n’ont pas provoqué d’émeutes ; mais que se passera-t-il en Grèce quand le FMI voudra imposer, c’est inéluctable, une baisse semblable ?).

Aujourd’hui, un mois plus tard, cette stratégie est disqualifiée et quelqu’un devra bien se résoudre à « passer à la caisse ». Soit la population grecque, soit les partenaires européens (c’est-à-dire les contribuables ou les populations, selon la formule retenue). Les partenaires sont contraints par les engagements de leurs banques en Grèce, principalement des banques françaises (à hauteur d’une cinquantaine de milliards) et allemandes (une trentaine), et le refus de secourir les finances grecques serait coûteux en termes financiers et sociaux, mais aussi politiques.

Quand à la Grèce, si elle n’accepte pas les efforts demandés pour obtenir le soutien de ses partenaires, elle n’aura en principe d’autre choix que de quitter l’euro, ce qui arrangerait bien ceux qui craignent une contagion à toute la zone et de devoir payer encore plus cher. Dans cette hypothèse, la Grèce pourrait alors dévaluer et obtenir une restructuration de sa dette par le FMI et la Banque mondiale, à l’instar de la Hongrie en 2008. Mais, même si l’inflation qui en résulterait allégerait le poids du fardeau pour la population de la part reportée sur les créancier, le résultat serait tout aussi calamiteuse pour le pays, avec des coûts exorbitants à tous niveaux. La négociation est donc compliquée et difficile.

On en est aujourd’hui à un plan de prêts bilatéraux de l’UE pour un total de 30 milliards d’euros, répartis suivant la clé de participation au capital de la BCE Traité (soit un peu plus de 8 milliards pour l’Allemagne, de 6 pour la France, etc., ce qui fait couiner certains allemands qui auraient préféré une clé, plus favorable pour eux, selon les engagements des banques nationales), le FMI ajoutant 15 milliards, le tout autour de 5% sur trois ans.

Ce plan peut-il réussir ?  Déjà il paraît insuffisant avant même d’être mis en ouvre, puisque les discussions entre BCE et FMI anticipent apparemment des besoins d’ici 2012 à hauteur de 120 milliards (ce qui pourrait, coïncidence ? correspondre au montant total des créances des banques occidentales sur la Grèce, en notant que le secours à la Grèce est aussi secours aux banques britanniques et américaines, certes relativement peu engagées, sans que cela coûte une livre ou un dollar à leurs Etats).

Surtout, la capacité de ce plan à apaiser les craintes des marchés et à sauver l’euro dépendra évidemment avant tout de sa capacité à restaurer la crédibilité des finances publiques des pays de l’euroland, mais elle dépendra aussi de la crédibilité de l’UE dans sa volonté à jouer collectif, ce qui n’est pas évident pour le moment. Jouer collectif implique que l’on croie à la capacité de la Grèce de rembourser le chèque en blanc qu’on lui signerait, ce qui n’est certes pas acquis et à laquelle l’appel de l’UE à l’expertise du FMI est sensé donner de la consistance.

On peut donc penser que ce plan ne réussira que si ses promoteurs s’engagent clairement dans la voie de la coopération et du contrôle de la finance, bref si les Etats s’engagent dans la voie de la refondation de l’UE et, partant, du capitalisme. Les présidents Obama et Sarkozy ont fait des appels en ce sens, le G 20 prétend avancer de conserve, mais quand on voit le résultat (aucune action réelle contre les paradis fiscaux, les rémunérations folles, etc.), on peut douter de la capacité de ces élus prisonniers consentants de la finance à se défaire de sa tutelle et à organiser la coopération internationale.

La sortie de crise dépendra du sort de la bataille entre marchés globalisés et Etats en concurrence, bataille qui se conclura nécessairement dans ce champ politique que les libéraux ont cru pouvoir évacuer du paysage. Craignons qu’elle n’offre alors d’autre choix qu’entre une solution autoritaire, permettant aux Etats (aux bureaucraties nationales) d’imposer à leurs populations des « thérapies de choc » très douloureuses, et la solution républicaine, les peuples prenant l’initiative de réorganiser les choses de manière humainement rationnelle, en commençant par mettre fin à la domination sans entraves de la finance, et donc du capital. Si la voie républicaine l’emporte, la crise aura alors été salutaire, mais il faudra avoir pu réunir les forces politiques nécessaires.

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