L’affaire de l’Observatoire de la laïcité, déclenchée par les déclarations du Premier ministre, sert de révélateur public à un débat, notamment au sein de la gauche, sur la définition de la laïcité et, plus largement, sur l’idée que l’on se fait de la République. Si l’affaire est picrocholine, le débat qui la sous-tend lui est d’importance, structurant même. Ce débat oppose deux camps, si l’on s’en tient aux positions exprimées publiquement ces derniers jours, après la sortie du premier ministre; deux camps qui revendiquent chacun une certaine idée de la laïcité. Dans le premier, celui des soutiens de l’Observatoire de la laïcité dirigé par Jean-Louis Bianco, on trouve les partisans d’une laïcité purement juridique, a priori réduite à la seule loi de 1905, défenseurs de facto d’une présence visible et assumée des religions dans l’espace public qui serait le lieu de leur coexistence la plus harmonieuse possible. On y trouve aussi nombre d’associations confessionnelles (comme le CCIF) ou prônant le dialogue interreligieux (comme Coexister).  Le second, celui des critiques de l’Observatoire, regroupe les tenants d’une conception de la laïcité moins formelle que principielle, ne se résumant pas à la loi de 1905 –dans laquelle on rappellera au passage que le terme lui-même ne figure pas–, mais définissant le caractère spécifique du lien social et civique républicain à la française.

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