Comment ne pas voir dans cette baisse l’action conjuguée des mesures d’austérité appliquées à la politique familiale sous le quinquennat Hollande (4 Mds annuels, excusez du peu !) et la hausse de la précarité pour les familles induite par la crise et les contre-réformes sociales ? Comment ne pas voir l’impact de la crise du logement dans les grandes agglomérations ? Cette situation économique génère depuis des années des difficultés pour l’ensemble de la population et une situation angoissante pour les familles.
Si à l’UFAL nous ne faisons pas de la hausse de la natalité un objectif en soi (nous ne sommes pas natalistes), nous souhaitons que la politique familiale permette à chacun d’avoir le nombre d’enfants qu’il souhaite. Or, les ménages français souhaitent ou auraient souhaité avoir 2,39 enfants (source UNAF) : c’est cet écart, de près d’un demi-point, que des politiques sociale et familiale refondée devraient combler.
Pour la seule politique familiale le minimum serait :
- une augmentation des moyens de garde d’enfants, notamment collectifs, pour aider à concilier vie de famille et travail (il manque 125 000 places par rapport aux objectifs que s’était fixé le gouvernement précédent)
- des allocations familiales universelles, et ce dès le premier enfant
- un retour à la politique familiale des sommes prélevées dans le cadre de l’abaissement des plafonds du quotient familial.
À quand un rebond de la politique familiale ? Sans doute pas dans l’immédiat à la lecture de la Loi de Financement de la Sécurité Sociale qui vient d’être votée.