Des gens du monde entier, parmi lesquels des militants bien connus des droits humains, des intellectuels et des groupes citoyens, ont soutenu une pétition mondiale exigeant d’Amnistie Internationale que l’organisation donne des éclaircissements publics et rende des comptes.
Le 7 février 2010, Gita Sahgal, Chef de l’Unité de Genre au Secrétariat International d’Amnistie Internationale à Londres, questionnait publiquement l’alliance problématique d’Amnisite Internationale avec Moazzam Begg et son organisation Prisonniers en Cage dont la position envers les Taliban est des plus ambigüe.
G. Sahgal soulevait une question de principe qui est fondamentale ‘quant à l’importance pour le mouvement des droits humains de garder une distance objective vis à vis de groupes et d’idées qui prônent la discrimination systématique’.
Ce principe ne remet nullement en cause ni ne contredit la campagne que mène Amnistie Internationale contre les violations des droits humains fondamentaux qui ont eu lieu à Guantanamo et ailleurs.
Au lieu de répondre à ces graves interrogations par une enquête / ou d’engager un débat démocratique – à la fois en interne et public, Amnestie Internationale a suspendu Gita Sahgal de ses fonctions et a  publiquement confirmé son alliance avec Begg. Ceci constitute une compromission vis à vis de ses propres valeurs essentielles.
En réponse à la pétition, ainsi que dans ses déclarations publiques récentes, Amnistie Internationale a utilisé le concept de ‘djihad défensif’ pour justifier son soutien à Begg.

Communiqué de presse du lundi 22 mars 2010
Voir le texte complet  et signer cette pétition

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