Emmanuel Macron a été élu, d’abord parce que les politiques s’étaient discrédités et ensuite parce que les français voulaient éviter d’être dirigés par l’extrême droite.
Parce que l’extrême droite, on sait ce que c’est, ça débouche sur la dictature avec son lot de délations organisées et d’arrestations arbitraires et du temps de ma petite enfance, on a déjà donné.
On avait bien compris que notre Président s’était habilement glissé dans un gouvernement dit de gauche avec son idéologie de droite libérale.
On pouvait espérer qu’il avait appris ce qu’il ne fallait pas faire et on pensait que sa jeunesse l’orienterait vers une pratique de démocratie plus ouverte vers la population.
L’assemblée nationale issue des urnes présente une variété des plus intéressante avec beaucoup de jeunes et de nouveaux arrivés en politique et on pensait assister à des envolées originales et réconfortantes.
Or il n’en est rien !
Le président communique à minima.
L’assemblée ne brille pas sauf par l’absence de ses membres sur certains rangs.
Mais il y a pire !

Pour engager une réforme du rail, le président considère que sa majorité parlementaire n’est pas compétente et leur impose l’humiliation de céder à l’exécutif ses propres prérogatives.
Ainsi, sous une présidence rajeunie et une assemblée renouvelée, ce sont des dispositifs autoritaires qui viennent remplacer la démocratie.
La déception est grande pour une population qui pouvait espérer une meilleure considération du fait qu’elle est la première victime des pannes informatiques, des retards de trains et des fermetures de lignes.
Un domaine aussi important dans la vie quotidienne aurait mérité des états généraux rassemblant les cheminots, les politiques et les usagers ce qui aurait donné le temps de la réflexion pour engager une politique des transports durable.

Au lieu de cela, ce sont des dispositifs dangereux pour l’équilibre social qui sont instaurés.
Le Président, qui veut gouverner la France comme une entreprise libérale et nous donner des ordres, devrait savoir que pour qu’il soit bien exécuté, un ordre doit être bien compris.
La méthode employée ne prête pas à une bonne compréhension.

Nous n’avons pas repoussé l’extrême droite pour retrouver une gouvernance fondée sur l’ordre.
Lorsque de telles méthodes sont utilisées, une solution s’impose, la résistance.

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